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La Nuit se meurt {Andrew}

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poisoned soul

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MessageSujet: La Nuit se meurt {Andrew} La Nuit se meurt {Andrew} Icon_minitimeJeu 11 Juin - 17:12



La Nuit se meurt
ft. andrew sandor & eden vulpesco

Tu te promènes tranquillement dans les rues de Budapest, café au lait à la main, lunettes de soleil visée sur tes yeux, habillée d'une robe légère à volant. Ce n'est pourtant pas l'été, mais il fait bien chaud. Tu as décidé d'aller faire un tour au parc, te ressourcer, penser à autres choses qu'à ces derniers mois plutôt chaotiques. Tu veux te détendre et reprendre un vie normale. Persuadée d'être malade, atteinte d'une tumeur, tu as pris rendez-vous chez le neurologue dans les prochains jours, histoire d'en avoir le cœur net. Trop d'hallucinations, de palpitations. Tu as du mal à discerner le vrai du faux. Ces temps-ci, tu vois le monde sombrer. La décrépitude de ton être ainsi que celles des autres se façonnent. Tu sens que quelque chose ne va pas. Tu le sens. Mais tu n'en peux plus de vivre avec cette boule au ventre. Cela suffit de se faire du mauvais sang. Tu devais penser à autre chose. Il était impératif, quasiment vital. Tu continues ton chemin. Tu flâne le long des trottoirs, croissant des passants à qui tu adresses des sourires en signe de « bonjour ». Cette journée va être bonne. Tu l'espère tout du moins.


Tu arrives au parc sans imprévu. Étonnamment, il n'y a pas grand monde. Le soleil est pourtant radieux. Tant pis, ça fera plus de place pour toi, avec le silence en prime. Tu t'assois donc tranquillement à l'écart, loin des autres, prenant dans ton sac un bon roman historique. Tu l'admires sous tout les angles, caressant la couverture, soufflant doucement dessus pour enlever le peu de poussière qui s'y trouve. Tu prends soin de tes livres comme à la prunelle de tes yeux. Tu es cette personne qui n'abîme jamais les livres, ne corne pas, ni ne plie. Si on visite ta bibliothèque, il est sûr et certain qu'on ne fait aucunement la différence entre les vieux et les récents ouvrages. Tout à l'air neuf. Sublime. Sans faille. Au bout d'un moment, tu t'assoupis. Plongeant dans le pays des rêves...


A ton réveil, il se fait tard. Le soleil va bientôt se coucher. Tu n'es plus que toute seule au milieu de cette verdure. Tu t'étires, fatiguée. Tu te rends compte que tu as dormir longtemps. Tu cherches alors tes affaires. Tu ne retrouves plus ton livre. Plus ton sac. Plus tes lunettes. Tu te lèves, quelque peu inquiète. Tu cherches autour du banc, regarde un peu plus loin, lève la tête, fouille derrière l'immense chêne, mais rien. Volatilisées. Tu commences à te poser des questions. On a sûrement dû prendre tes affaires alors que tu dormais. Tu souffles, lassée. On t'a dérobé ton livre, ça te chagrine. Tu décides donc de quitter les lieux. Mais au loin, un homme t'observe. Tu le remarques. Il te fixe. Tu prends peur. Son visage est décomposé, son corps flétri et endommagé, vieille charogne qui se balance de droite à gauche vers toi, lentement, titubant. Il pousse des gémissement, lève les mains vers toi. Il veut d'attraper. Tout n'est que pourriture chez lui. Un mort vivant. Un monstre. Tu recules, mais tu n'arrives pas à quitter le parc. Tu es comme piégée. A chaque fois qu'une sortie se présente, tu te retrouves bloquée, les ouvertures se fermant soudainement. Tu es foutue. Tu vas mourir. Et alors que tu sens cette main gâtée se poser sur ton épaule dénudée, tu pousses un hurlement. Tellement fort que ta vue se brouille. Tu te réveilles, haletante. Tu te lèves en trombe. Tu perds tout repère. En sueur, tu observes furtivement autour de toi. Personne. La nuit s'annonce bientôt. Aucun cadavre qui déambule. Tu poses ta main sur ta poitrine qui se soulève sous la cadence de ton cœur. Cauchemar. Tu n'as fait qu'un cauchemar. Tu fermes les yeux, respirant un bon coup. Tu t'adosses contre un arbre alors que tu tentes de reprendre tes esprits. C'était tellement réel. Des cauchemars, tu en fais quasiment tous les soirs, se traduisant par des terreurs nocturnes. Tu n'en peux plus. Tu pousses un soupir de soulagement. Tu es tellement concentrée à te calmer que tu n’aperçois même pas que quelque chose se passe autour de toi. Cet arbre si majestueux, se fane soudainement. Il craque. Il couine. Il se fissure. Il appel à l'aide, mais toi, tu ne l'entends pas. Pire ! Tu le condamnes. Car oui, de ta main posée contre l'écorce de ce chêne, tu précipites ce dernier dans une courte et douloureuse agonie. Tu le tue. L'arbre se meurt. La nature pourrie. Tu ne te rends compte de rien pour le moment, mais la mort s'exprime de nouveau...
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James Batthyány
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MessageSujet: Re: La Nuit se meurt {Andrew} La Nuit se meurt {Andrew} Icon_minitimeSam 13 Juin - 19:41



La nuit se meurt.
ft. Eden & Andrew.

La journée avait été pénible. J’avais passé tout mon temps au bureau, à devoir classer de la paperasse, trop longtemps laissée de côté. La partie que j’aimais le moins dans mon travail. Je devais vraiment engager une secrétaire pour faire ça à ma place. Mais je n’avais pas le temps non plus pour recruter du monde, entre les personnes à voir, la construction de dossier, les procès prévus, je ne savais plus où donner la tête. Il n’était que 16 heures mais je n’en pouvais déjà plus. En temps normal, je restais souvent au bureau très tard, vers minuit, mais là, de suite, je n’en avais pas envie. Je pris ma veste et je sortis. Peut-être que je reviendrais plus tard, mais là j’avais besoin de me changer les idées, respirer un bon coup, voir autre chose.  J’éteignis mon ordinateur, ne sait-on jamais, et je me dirigeais aux toilettes pour me changer. J’étais venu travailler en moto, profitant du beau temps. Je n’allais quand même rouler en costard, de un je ne voulais pas gâcher mon costume et de deux … tout simplement pour la sécurité. Je n’avais pas forcément non plus la combinaison entière, mais c’était déjà mieux que ce que je portais maintenant. J’enfilais donc à la place de mon costard un pantalon en jeans et un t-shirt. Et ma veste en cuir. Je rangeais mes anciens habits dans ma mallette et je sortis du bâtiment, me dirigeant directement vers le parking, une cigarette à la main.

Je n’avais pas d’idées bien précises d’où aller. J’avais juste envie de rouler, les cheveux au vent, malgré le casque, et pouvoir m’évader. Penser à autre chose. Partir. Sans m’en rendre compte, je me suis retrouvé sur une petite colline, en dehors de la ville et qui la surplombait. Je m’arrêtais là un instant, profitant de la vie, ne pensant à plus rien. Que cela faisait du bien, de se déconnecter de tout un instant, d’arrêter de penser au monde qui nous entoure. Je restais un petit moment, certainement une heure, avant que je décide d’enfourcher de nouveau ma moto pour retourner en ville. J’avais un petit creux et je décidais donc d’aller, pour changer un peu, j’avais la flemme de me faire à manger, manger un hamburger dans un fast-food du coin, pas très loin du parc. Je garai ma moto sur une place de parc adéquate et j’allais commander mon repas, un simple hamburger avec des frites. Ça faisait longtemps que je n’avais pas mangé de genre de saleté, et fallait l’avouer, c’était monstrueusement bon. Avec modération. Ne voulant pas manger dans le fast-food même, trop bruyant à mon goût, je m’approchai du par cet je m’assis sur un banc. Je ne remarquais pas de suite la jeune fille qui s’était endormi à quelques pas devant moi.

C’est seulement quand je l’entendis hurler que je pris conscience qu’elle était là. Je jetai mes plats dans la poubelle à côté de moi, m’essuyant les mains sur mon jeans et m’allumant une cigarette, que je m’approchais d’elle, un peu tendu. Je m’approche à pas de loup d’elle, étant donné qu’elle me tourne le dos et je ne veux pas la faire sursauter. Je ne suis pas non plus un tueur en série voyons. A deux trois  pas d’elle, je murmure :

« Ça va mademoiselle ? »

Je tirai sur ma cigarette, priant qu’elle n’ait pas eu peur et je ne remarquai même pas, pas encore, l’arbre qui mourrait à ses côtés.


Désolée, j'ai écrit de la merde Arrow
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