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oskar&Eliza

Cela faisait quelques jours maintenant que je le sentais. Plusieurs jour que je sentais une présence derrière moi, comme-ci quelqu'un était constamment dans mon ombre. Même dans mon appartement. Je sens presque un regard quand je me poste derrière ma fenêtre le soir, avant de rejoindre le bar. Est-ce que j'ai peur ? Oui, bien sûr. Je ne suis pas autant immortelle qu'on pourrait le penser. Je suis une vampire, je n'ai pas la même force que la plupart de mes congénères. Je ne me nourris pas comme eux, alors il faut se l'avouer, je suis une cible idéale pour un nouveau vampire. Je n'ai plus de famille pour me pleurer, pas d'amies assez proche pour se surprendre de ma disparition soudaine et j'offre à la personne qui me tue, un bar branché qui fonctionne. Mais faute d'être une vampire puissante et cruelle comme je l'ai été dans le passé, je reste la femme assez maligne a qui sa vie à appris beaucoup de choses. Je décide alors de pendre un piège à la personne qui me suit. Tout bon criminel attendrait d'être certain que je sois seule et que personne ne viendrait pour m'attaquer. Mon plan était parfaitement défini. Ce soir, j'allais par accident m'enfermer dans l'arrière du bar, avec la musique, personne ne pourrait m'entendre frapper contre la porte. Sortir les poubelles au milieu d'une soirée, j'étais la seule à le faire, je suis l'assure. La personne qui m'espionne apparaîtrait forcement, soit en me suivant simplement, soit en escaladant le grillage un peu plus loin. Bref, j'allais me retrouver comme un lapin dans une cage. Dangereux ? Surement, mais c'est le prix de la vie. Ne me regardé pas ainsi, je ne suis pas stupide. J'ai demander à une amie humaine et connaissant mon secret de me donner un petit coup de main. Sa mission : cacher une clé près de la porte ainsi que divers petits objets qui pourraient me servir selon mon agresseur. Le soleil allait bientôt se coucher et le bar allait alors ouvrir ses portes. Je regarde ma tenue avant de rire légèrement, la jupe n'était peut-être pas adapté si je devais me battre. Je l'échangeais contre un jean, toujours aussi sexy et bien plus pratique pour les coups de pied. Bref, j'attache mes cheveux, de manière assez rapide. De toute manière, je sais que je vais finir les cheveux détachés comme toujours. Je joue une dernière fois avec la croix autour de mon cou, souvenir de ma vie humaine. Je prend mon inspiration et descend ouvrir le bar. La soirée bat à son plein quand je décide de mettre mon plan a exécution. Et je n'ai même pas besoin de jouer la comédie pour mon sursaut quand la porte se referme brutalement.