nom ;
vayk, le nom ponctué de coups de hache ; la mort qui résonne au creux des lèvres. la famille de l'oubli, la famille de la nuit. l'éternel cri qui se perd dans l'ombre, la symphonie d'un monde en ruine. le perpétuel hurlement qui se fond dans les ténèbres, l'odieuse mélodie d'un passé déchiré, de souvenirs arrachés.
~ prénom ;
gáspár, l'enfant vain. celui qui cherche, creuse et se meurt. gáspár, épris de cette danse mouvementée. celui qui ne sait pas encore, celui qui voit déjà les lendemains désespérés. l'âme en peine, le cœur alourdi par ces histoires macabres. et cette triste mélodie qui court dans son esprit ; l'esprit de l'enfant vain.
~ âge ; c'est
trente-et-une années d'errance, dans ce monde infâme. ce monde sauvage où le passé se meurt du présent. trente-et-une années à hurler la mort, à pleurer les corps. à chavirer parmi les décombres et à tracer sa route, dans l'ombre. les ténèbres peint sur le visage, l'âme ancrée dans cette horrible vie. trente-et-une longues et terribles années d'errance. déjà.
~ origines ; il est l'enfant
hongrois, le garçon du pays. celui qui courait à travers les paysages, sans jamais s'arrêter. celui qui voyageait à travers l'horizon, sans jamais respirer. le cœur battant, l'esprit amer. le sang du pays dans les veines, l'accent inscrit sur les lèvres.
~ race ; c'est l'
humain qui survit, l'humain qui périt. celui qui se meurt dès le premier jour. celui qui vit jusqu'au dernier jour. le souffle coupé et là, la terrible symphonie des battements de son cœur. ce précieux orchestre, à protéger. à garder. à laisser indemne.
~ clan ; jadis, il y avait son sang. les siens, les grands vayks. aujourd'hui, il y a son ombre. ce
solitaire, cette âme seule. sans personne sur qui compter, sans personne sur qui se reposer. il est là, le grand combattant, le sale enfant. seul ; seul dans cette quête acharnée.
~ pouvoirs ; celui d'avoir le sang pur, l'esprit sain. celui d'avoir le corps sauf, celui d'être resté lui-même. malgré le feu, malgré la tempête qui se déchaîne en son sein. malgré la violence, la haine et la colère. il est resté intact.
~ métier ; il est le
chasseur de démons, l'assassin de ces bêtes sauvages. il est le vilain assoiffé, l'enfant qui réclame vengeance. il est celui qui se cache, qui dissimule ses cris dans les sombres ruelles. celui qui attend de pouvoir surgir de l'ombre, celui qui joue le jeu dans les vieux bars.
~ orientation sexuelle ; c'est l'amoureux de la
femme, de ces merveilleux corps. l'amoureux de ces jolies courbes, de ces douces voix mélodieuses. puisse-t-il trouver celle qui illumine son cœur, le temps d'un dernier quart d'heure. c'est l'amoureux des trop vieux, des rêves, des trop pieux.
~ statut matrimonial ;
seul dans ces ruines. seul dans son cœur. c'est l'éternel solitaire, celui qui a le cœur vidé d'amour. celui qui ne veut pas, celui qui ne peut pas. celui qui est trop occupé, l'esprit dévoué envers ceux qui étaient siens.
~ caractère ; Il est le chien errant, la bête sauvage qui hurle famine. L'esprit fou, l'âme en peine. Il est le monstre qui hurle sa
colère au monde, qui crache sa haine envers les plus faibles ; le sourire
moqueur. Il est le murmure
glacial qui se heurtent à ces tristes visages, à ces âmes abusées. Il est le maître pantin, amoureux de ces marionnettes à faire danser devant ses yeux doux. Devant ses lèvres délicates, ses mots attentionnés. Il est le
manipulateur de ses dames, le vilain de ses messieurs. Le sang bouillonnant dans ses veines, le volcan suffoquant de douleur en son sein. La
rage ancrée au creux des reins ; à donner à ces femmes, à vomir de mots sur ces hommes. La rage qui le pousse à se brûler un peu plus chaque instant ; il est l'enfant
déterminé, celui qui ne lâche pas. Il est le sang écarlate qui gicle de ces lèvres, il est celui qui blesse. Avec la
violence, avec la colère et l'
impulsivité de l'humain. Il est de ces nuances, de ces
mystères, de ces questions ; celui qui attire le regard. Il est l’irrationnel.
~ les légendes, tu en penses quoi? ; ils sont là, quelque part. parmi la foule qui hante ces sinistres rues, parmi les habitants de cette sordide ville. ils sont là, parmi nous. ils sont cachés derrière ces cadavres, cachés derrière ces massacres. elles sont vraies, ces légendes. elles sont les rumeurs qui retentissent à travers les âges. elles sont les paroles d'antan, elles sont les mystères percés de ce monde. il sont là. ici. parmi nous.
il a la peau qui s'effrite, le sang qui s'agite ; incapable de maîtriser ses mots, ses pulsions, ses maux.
~ il est le calme avant une terrible tempête, l'étincelle qui entame sa macabre danse sur un territoire dangereux, hostile ; c'est l’insouciance du danger, la certitude de ne jamais avoir peur de ces sombres visions.
~ il est l'enfant vain qui trace sa route sans jamais prendre le temps de respirer. le souffle court, il oublie inlassablement ses regrets. ses tristes et, ô combien, nombreux regrets.
~ pourtant, là, au fond de lui, il est rongé par son passé. par ses histoires d'antan, ces visages d'autrefois. ceux qu'il ne verra jamais plus. ce qu'il ne touchera jamais plus. il les vengera. tous.
~ il a le cœur empli d'amertume ; sans amour, sans lumière, sans fin. il a le cœur solitaire, l'esprit de la solitude. sans rien à perdre, tout à gagner.
~ il est las de vivre d'incertitudes, de je-ne-sais-pas. las de son sort, las de sa vie. il ne ressent pas le besoin de craindre la mort. il ne ressent pas le besoin de craindre autrui. il ne ressent aucun besoin, si ce n'est celui de briser ces maudits.
~ il en oublie sa raison, en oublie son cœur déchiré. il n'a aucune conscience, ne vit que de son insouciance. il en oublie ses blessures d'antan, ses maux de toujours pour s'acharner vainement sur les autres.
~ il se laisse entrevoir comme étant sûr de lui. comme s'il était maître de son navire et de ses mots, mais il est un brasier ardent. il ne contrôle que sa chute et, hélas, la trouve longue. trop longue.
~ sa vie est un fil. un fil sur lequel il danse constamment. il chavire, s'égare et s'y pend. il en tombe, en remonte, s'en amuse. il se délaisse pour son bien. pour son mal. pour n'avoir rien à perdre, rien à craindre. tout à gagner, oui.
~ il est ancré dans son passé comme le sont ses maux. il ne parvient pas à guérir ses blessures, à panser ses plaies. il s'est perdu, perdu au milieu de ces âmes. perdu au milieu de ces nuances écarlates. ce sang, ce liquide rougeâtre qui parsème les trous béants de son torse. il souffre.
ton pseudo : the road.
~ âge : dix-neuf ans, bientôt.
~ pays : france.
~ fréquence de connexion : quasi quotidienne.
~ comment t'es arrivé ici? : via la plus belle des fondatrices, la grande narcissa.
~ un commentaire? : vous êtes une merveille.