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+ elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde)

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Ida Varga
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Ida Varga
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MessageSujet: + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) Icon_minitimeDim 3 Mai - 12:42


Accroupie à même la terre et les branchages, j’attends. Je ne sais pas trop ce que j’attends mais j’attends. J’écoute surtout. Enfin, j’essaie. Tout ce que j’entends autour de moi est mille fois plus intense mais je n’arrive pas à distinguer les différents bruits. Je sais que j’entends des petits animaux ; des lapins dans leurs terriers, des cerfs qui mangent quelques baies aux branches, des oiseaux qui s’échappent de grands arbres mais j’aimerais pouvoir tous les distinguer, pouvoir les mettre chacun dans une case, en pouvant dire ; voilà, ça ce sont les lapins, là ce sont les oiseaux. Mais je n’y arrive pas. Je soupire. Il faut que je reste concentrée. Les lapins, les oiseaux, le cerf. Les lapins, les oiseaux, le cerf. Les lapins… Et… Peut-être des pas de cerfs. Mais je ne suis pas sûre. Agacée, je soupire et me relève en prenant appui sur la terre humide que je sens sous mes doigts. J’essaie de rester calme mais ma respiration devient de plus en plus rapide et je peux aussi entendre mon cœur battre plus vite dans ma poitrine. Ca ne sert à rien que je m’énerve. Ca ne va pas arranger le fait que je suis seule, que je dois faire face à ma nouvelle nature toute seule. Pourtant, je ne peux pas m’en empêcher, les jointures de mes doigts craquent sous mes poings serrés. J’ai envie de pleurer, non de crier. Je ne sais pas exactement de quoi j’ai envie mais ça ne ressemble en tout cas pas à garder mon calme. Finalement gagnée par l’envie de me dépenser je me mets à courir. Pas comme j’en avais l’habitude en cours mais courir comme une louve, comme l’être surnaturel que je suis maintenant. Je baisse les yeux sur mes pieds qui se mélangent tant je vais vite. Je relève la tête, zigzague entre les arbres, saute par-dessus les rochers, les racines sorties de terre.

Simon ne voulait pas que je retourne en forêt. C’est lui qui m’a soigné après que je me sois fait mordre y a un mois de cela, c’est lui qui a dû me rassurer en me disant que ça allait cicatriser. Aucun de nous deux ne pensions que j’allais en réalité devenir un lycan, un animal.  Une bête. En me voyant partir avec mon imper et mes bottes de pluie ce matin, Simon m’a dit d’être prudente, il ne voulait pas que je revienne dans la forêt mais la forêt c’est ce que je préfère ici, j’en connais tous les recoins et j’ai besoin de cette cohésion avec la nature. Encore plus maintenant que je la ressens jusqu’au plus profond de mes entrailles. Je veux pouvoir maitriser mes nouveaux pouvoirs et en tirer profit. S’ils me permettent d’aimer encore plus la forêt et de pouvoir me sentir encore plus en harmonie avec elle, je vais continuer à venir tous les jours pour essayer de comprendre mes nouveaux sens.

Je suis trop dans mes pensées, moins concentrée sur mes pieds qui passent toujours l’un devant l’autre à une vitesse que je ne me savais pas capable jusqu’à présent. Je me sens presque libre. Mais cet instant de liberté ne va pas durer car n’étant pas assez concentrée sur mes pieds, je finis par trébucher en haut d’une petite descente. Je pousse un cri de surprise avant de dévaler la pente en roulant sur moi même. Je peux sentir les os de mon épaule se briser en deux. Je hurle une nouvelle fois. Finalement, c’est un arbre qui me freinte dans ma chute. J’ai excessivement mal à l’épaule, mon bras retombe mollement contre mon flanc. Je gémis de douleur, prenant mon bras contre ma poitrine. Appuyée contre l’arbre, j’essaie de reprendre mes esprits, les yeux fermés. La tête me tourne trop. Je ne peux pas rentrer chez moi avec l’épaule brisée, je vais me faire tuer par mon frère et il faudra que j’explique à mes parents. C’est bien la dernière chose que je veux. Je suis sensée guérir seule non ? Et rapidement ? C’est ce qui s’était passé la première fois, lorsque cet inconnu m’a mordu. J’ai cicatrisé en quelques minutes, juste à temps pour que mon frère qui venait de me poser le bandage ne le remarque pas. Peut-être faut-il que j’attende quelques heures ici. Peut-être que mes os vont se ressouder et que je pourrai rentrer chez moi pour prendre un bon bain chaud ? Je suis trempée jusqu’aux os. J’essaie d’ouvrir les yeux mais je suis vite prise d’un vertige. Non pas à cause de ma roulade en bas du talus mais parce que face à moi, se trouve un loup. Je n’ai même pas à me forcer à rouvrir les yeux, j’ai bondis sur mes pieds, terrifiée. La dernière fois que je me suis retrouvée face à un loup c’était face à l’inconnu qui m’a mordue, et même si cette fois il ne m’a pas fait de mal, la première fois il a fait de moi un loup. Je ne sais pas du tout ce que je dois faire. Fuir ? Essayer d’utiliser un de mes pouvoirs ? Mais lequel ? Je ne sais même pas si je suis sensée me battre contre les autres loups ou pas. L’animal se rapproche de moi. Je recule mais je me retrouve vite contre l’animal qui m’a arrêté tout à l’heure. C’est donc comme ça que je vais finir, en steak pour un de mes semblables.

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MessageSujet: Re: + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) Icon_minitimeDim 3 Mai - 14:17

elle était comme la lune, une partie d'elle érait toujours cachée ✩
IDA & BRYNJOLF
C'est ton jour de garde dans la forêt. Tu apprécies les jours ou tu travailles, bien que même si ce n'est pas le cas, c'est l'endroit où tu viens te réfugier. Travailler comme garde forestier t'avais semblé évident. Tu connaissais chaque millimètre de cette immensité verte et tu avais certains dons qu'un garde forestier n'aurait pas s'il avait été simplement humain. Tu pouvais sentir, voir et entendre ce qu'un être normal serait incapable de faire. Tu avais déjà soigné des petits animaux qui serait sans doute mort si tu n'étais pas intervenu. Pareil pour certains humains. Dans la forêt rodent beaucoup d'animaux. Certains inoffensifs, d'autres un peu moins. C'était pour cela que tu utilisais toujours ton ouïe comme outil principal. Tu flairais ensuite pour déterminer exactement ce qu'il se passait. Etant un natif des loups, tu avais développé tes sens avec plus de facilité qu'un non natif. Ceux qui ont été mordus ont connus une vie avant d'être loup. Pas toi. Tu as toujours eu ce gêne animal en toi. Tu as appris à vivre avec depuis tout petit. Tu as quitté la meute sur un coup de tête, du jour au lendemain sans en informer personne. Tu as résisté à l'ordre de l'alpha qui te disait de rester parmi les tiens, avec ta mère surtout. Tu ne pouvais pas rester parmi eux. Pas après la mort de ta dulcinée. Tu étais donc parti sans te retourner. Te rendant compte par la même occasion que tu étais ton propre maître, ton propre alpha. Que tu ne supporterais plus d'être soumis à quelqu'un. Ca avait été une révélation. Tu avais réintégré la civilisation depuis quelques temps et régulièrement, tu croisais cette jeune fille brune. Elle semblait aimer la forêt autant que toi. Lorsqu'elle était passé devant toi cette fois-ci, tu l'avais salué poliment, mais tu avais flairé une nouvelle odeur. Et cette odeur, tu la reconnaitrais entre mille. Celle d'un de tes semblables. Tu avais cru à une erreur et tu t'étais contenté de la regarder s'engouffrer dans les ténèbres.

Pour toi, la forêt n'est qu'obscurité, que ténèbres. Tu as vécu à son croche pendant 5 ans, évitant les contacts humains. Elle était un peu devenue ta maison. C'était l'animal en toi qui te contrôlait. Assis dans la petite cabane qui se situait à l'entrée, tu écoutais attentivement les sons provenant dans la forêt lorsqu'un cri retentit. Tu te redressas habillement et te mis à courir dans la direction du cri. Un deuxième hurlement retentit, bien plus impressionnant que le premier et tu accélères inconsciemment. La voix... C'était celle de la jeune fille. N'entendant plus aucun cri, tu décides de la flairer. Tu excelles dans ce domaine. Très rapidement, tu trouves sa piste et la suis tout en courant. Ton rythme cardiaque reste régulier malgré la vitesse que tu empruntes. Alors que tu te rapproches doucement de l'odeur de la jeune fille, une autre te parvint, précise, distincte. Un loup. Mais pas comme toi, non. Un vrai loup. Il n'y en a pas beaucoup dans la forêt, mais tu en as déjà croisé quelques uns. Ils ne te posent aucun problème, mais pour les humains, c'est autre chose. Tu la vois enfin, calée contre un arbre. Le loup s'avance vers elle et avant même qu'elle ne te voit, tu te mets à gronder. Le loup tourne sa tête vers toi et enfin tu apparais dans le champ de vision de la jeune fille. « Ne bouge pas! »    Ta voix est douce, mais ferme. Tu contournes doucement le loup et viens te placer devant elle. Tu observes les pupilles jaunes qui te font face. « Ca va ton épaule? »   Tu as remarqué que quelque chose n'allait pas. Tu es attentif au moindre détail. Mais avant de t'occuper d'elle, il faut t'occuper d ce loup. Tes pupilles changent de couleur, se teintant d'une couleur jaune topaze. Un grondement bien plus féroce que le premier monte dans ta gorge et le loup recule d'un pas. Tu dévoiles tes dents dans un rictus, tout en continuant de grogner. Le loup tourne les talons et s'enfuit dans l'obscurité.
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Ida Varga
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MessageSujet: Re: + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) Icon_minitimeDim 3 Mai - 15:12


J’aime tellement la forêt. Depuis toute petite, mon papa m’emmenait près de la petite rivière qui s’est formée avec le temps, un peu plus loin de là où je me trouvais pour écouter ce qui m’entourait. La première fois que nous sommes venus entre père et fille – mon frère n’est pas très nature – on s’était amusé à compter les poissons que l’on voyait suivre le courant de la rivière. Bien sur, c’étaient de petits poissons, le genre qui n’ont même pas de noms, qui apparaissent comme ça dans un cours d’eau naturel. Mais on arrivait quand même à les voir et on s’amusait à essayer de leur trouver des noms en récitant l’alphabet dans le sens inverse. Depuis ce jour là, j’ai compris que j’étais tombée amoureuse de la forêt. Certains trouvent ça effrayant, glauque. Moi je trouve ça reposant, apaisant, ressourçant. Mais c’est vrai que ces derniers temps mon point de vue a changé à propos de la forêt. Suite à ma morsure, je n’osais plus trop venir et mon frère m’en empêchait puis petit à petit j’ai recommencé à venir, peu avant ma première pleine lune en tant que loup. Sans même le savoir. Je revenais mais quelque chose avait changé. Comme si ce n’était plus si apaisant, comme si j’entendais sans cesse un léger bruissement autour de moi. Puis il y a eu ma première lune. C’est à nouveau dans la forêt que mon côté animal s’est montré, face à celui qui m’a mordue. Pour la deuxième fois, il m’était arrivé un malheur dans cette forêt. Mais quand j’ai compris ce qui m’arrivait, je suis naturellement revenue, pour venir tester mes nouveaux pouvoirs et surtout voir si je pouvais les maitriser.

Ce qui est clairement un échec, même une semaine après la pleine lune. Très rapidement, les bruits se mélangent dans ma tête et même avec toute la concentration dont je suis capable, je commence vite à m’énerver et à paniquer en même temps. Si bien que je me mets à courir. C’est la première fois que je teste ma vitesse et j’en suis tellement surprise que je m’en mêle les pieds et fini à dévaler une pente qui me brise un os dans l’épaule et me laisse des griffures sur le visage. Je ne peux pas m’empêcher de hurler de douleur. Jusqu’à ce que je me retrouve face à un loup. Un vrai loup. Je ne sais pas du tout comment agir. Je suis paniquée parce que l’animal en face de moi n’a pas l’air ravi de me voir et lorsqu’il me montre les crocs, je comprends que je vais finir en déjeuné. Et que je ne sais absolument pas quoi faire pour éviter ça. Immédiatement, mes yeux se remplissent de larmes, mon corps se met à trembler et je peux sentir mon sang se glacer dans mes veines. Je crois que je suis mentalement en train de me réciter mes derniers vœux mais avant que je n’aie le temps de prendre ma respiration pour me préparer à sentir ses crocs dans ma peau, quelqu’un surgit devant moi. Il se place entre le loup et l’arbre contre lequel je suis en train de pleurnicher comme un bébé. Je ne le vois que de dos mais je devine immédiatement le garde forestier. J’ai envie de lui crier de partir, qu’il va se faire mordre mais un rugissement sorti tout droit de sa bouche me coupe dans mon élan. Je n’arrive pas à répondre à sa question, je ne sais de un pas ce que je dois lui dire; et s’il se rend compte que mon épaule est brisée et qu’une heure plus tard je me retrouve en pleine forme ? Comment pourrais-je le lui expliquer ? Et de deux; je suis bien trop sous le choc à cause de ce que je viens d’entendre pour pouvoir articuler quoi que ce soit. L’homme défie le loup du regard, je ne peux qu’observer la scène bouchée bée, les joues innondées de larmes. Il rugit à nouveau. Et si mon réel ennemi était en fait le garde forestier ? Je ne vois pas trop ce qu’il se passe entre les deux… Individus mais le loup finit par tourner les talons et s’enfuit en courant dans la forêt. Faiblement, je me relève en prenant appui sur l’arbre. « Que… Qu’est-ce que… » Je me penche légèrement en avant, tenant toujours mon bras contre ma poitrine, et essaie de croiser le regard du jeune homme. Jaunes, ils sont jaunes. Et en un clignement d’oeils, ils sont normaux. Un hoquet soulève ma poitrine. Je recule, à la fois intriguée et apeurée. Surtout apeurée. « Je… » Je me retrouve à nouveau plaquée contre l’arbre. Je sens que je vais recommencer à pleurer. De douleur et d’incompréhension. Et de peur. « Ne... Ne me faites pas de mal... Je vous en prie... »
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MessageSujet: Re: + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) Icon_minitimeLun 4 Mai - 5:18

elle était comme la lune, une partie d'elle érait toujours cachée ✩
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Faire fuir un loup, un vrai, n'était pas une chose donnée à tout le monde. Heureusement pour toi, il y avait une part de dominant en toi. Tu connaissais les rituels, les regards, les grondements à faire pour chasser l'animal. Bien sûr, il y avait des chances que celui-ci refuse d'écouter et te saute à la gorge, mais tu l'aurais stopper de la manière forte s'il le fallait, bien que tu n'aimais pas tué les animaux, encore moins ceux qui te ressemblaient. Tu regardas la silhouette noire retourner aux ténèbres. Ce loup était magnifique, comme tous les loups à tes yeux. Tu aimes beaucoup cette espèce et non pas parce que toi tu te transformes aussi en loup, non, parce qu'ils ont un caractère primaire et tellement similaire au tient. Tu vois sa silhouette au loin entre les arbres. Tu détectes une autre odeur. Une louve. Une louve qui attend des petits. Tu sens ces choses là. Voilà pourquoi il avait chassé un plus gros gibier. En général, les loups se contentent d'animaux plus petits. S'attaquer aux humains n'est pas naturel pour eux. Tu comprenais son point de vue maintenant. Et le pourquoi du comment aussi. Il ne pensait pas à mal en venant s'attaquer à la jeune fille. Il voulait juste protéger sa famille. Tu veillerais à ce que la louve soit bien nourrie par la suite.

La voix de la jeune fille te tire de tes rêveries et tu te retournes doucement vers eux. Tes yeux topazes reprennent rapidement leur couleur d'origine. Elle a l'air complètement paniquée. Tu devrais aussi avoir peur, car te montrer à une humaine n'est pas une bonne idée. Pas du tout même. Mais son odeur avait vraiment changé et tu commençais à te poser des questions. Tu ressens sa peur jusqu'au plus profond de ton être. Tu ressens les émotions avec violence. Lorsqu'elle te supplia de ne pas te faire d mal, tu arquas un sourcil. Pourquoi le ferais-tu? Tu venais de lui sauver la vie non? « Je ne te ferai pas de mal, promis. »    Tu affichas un léger sourire sur ton visage avant d'entendre un bruit bien précis. Son épaule était en train de se régénérer. De nouveau, tes yeux s'écarquillèrent. Tu avais vu juste alors. Elle n'était plus humaine. « Es-tu une louve? »   Tu n'avais pas pris le temps de réfléchir à la question, mais il fallait que tu la poses, bien trop curieux. Son bras se remettait doucement, mais plus vite que la normale. Il faudrait des semaines à un humain normal pour guérir correctement. Elle n'en avait que pour quelques minutes voir heures.
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MessageSujet: Re: + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) Icon_minitimeMar 5 Mai - 2:45


Je l’ai tout de suite reconnu, même de dos. C’est l’homme qui s’occupe de cette forêt, le garde forestier. On ne s’est jamais vraiment parlé, on n’a jamais vraiment eu une grande discussion. Je me contentais de le saluer poliment avant de m’enfoncer dans la verdure et lui me disait d’être prudente. Je me rends compte maintenant que ses mots avaient sûrement plus de sens qu’il n’en paraissait. Mais il a toujours été gentil avec moi. Ne me soupçonnant pas d’être une de ces jeunes qui vient détériorer la nature ou faire des expériences vaudous à l’abris des regards indiscrets. Je me suis toujours dit qu’il avait l’air un peu… solitaire, discret. Et je comprends maintenant que mon instinct féminin a vu juste. C’est un loup solitaire. Au sens propre. Enfin, je ne m’y connais pas encore très bien en loups mais il a eu le même regard que l’inconnu qui m’a mordue et son rugissement n’était pas humain. Ca me rappelle d’ailleurs le premier rugissement qui est sorti de ma bouche il y a une semaine, j’étais bouche bée. Je me demande si j’arriverais à le reproduire. Je ne sais même pas si c’est quelque chose que l’on peut forcer.

Quoi qu’il en soit, le garde forestier, ce loup solitaire m’a sauvée de l’animal. Mais lorsqu’il se retourne face à moi, je ne peux pas m’empêcher de me dire qu’il va peut-être me chasser en s’en prenant à moi maintenant. Je ne le connais pas. Il m’a toujours dit d’être prudente lorsqu’on se croisait pas ça ne veut pas pour autant dire que je peux lui faire confiance, que c’est quelqu’un de gentil. Et je ne sais encore moins si je peux lui faire confiance maintenant que j’ai vu que c’était un loup. Lui aussi. Je ne peux pas m’empêcher de reculer sous son regard qui est maintenant normal, bleu très clair. Comme l’océan. Machinalement, je lui demande de ne pas faire de mal et je peux lire l’incompréhension dans son regard. Le léger sourire qui accompagna sa promesse me rassura légèrement. Si bien que j’en avais oublié mon épaule qui me fait déjà un peu moins mal. Je sens que ça « bouge » à l’intérieur mais la douleur s’estompe peu à peu. Il aurait fallu une dose de cheval d’antidouleur à un humain normal pour ne plus ressentir la douleur d’une épaule brisée. Ma poitrine se soulève toujours rapidement à cause de ma respiration et ça ne s’arrange pas lorsque sans retenue, le garde forestier me demande si je suis une louve. Dans d’autres circonstances je me serais sûrement mise à rire. Un rire nerveux toutefois. Je le regarde, ne sachant pas du tout quoi lui répondre. Lui, n’était sûrement pas humain il y a moins de deux minutes de cela, et le fait qu’il me demande si spontanément si je suis une louve voudrait dire qu’il connaît l’existence de ma nouvelle nature. Dois-je lui dire la vérité ? Je ravale difficilement ma salive. « Je… Crois. » finis-je par lâcher, la voix tremblante. « J’en suis une ? » lui demandais-je presque en l’implorant. Tout d’un coup, l’homme dont je me méfiais il n’y a même pas une minute de cela se retrouve être celui qui pourrait avoir toutes les réponses à mes questions. Je lui souris faiblement pour lui faire comprendre que je ne sais même pas moi même ce que je suis sensée lui répondre. Je porte mes doigts sur mon visage, ils sont couverts de sang mais il n’y a pas de trace d’entailles ou de plaie ouvertes. Je secoue la tête, un petit rire nerveux et surtout desespéré sortant de ma bouche. « Et toi ? Et lui ? » demandais-je en faisant un signe de tête vers l’endroit où le loup qui a voulu m’attaquer s’en est allé. Cette situation est quand même loufoque. Je suis en train de demander un à homme si lui aussi est un loup. Comme si je lui demandais comment il allait. J’ai l’impression que mon monde a complètement changé et que je ne vis plus du tout sur la même terre que les autres.
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MessageSujet: Re: + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) Icon_minitimeMer 6 Mai - 5:16

elle était comme la lune, une partie d'elle érait toujours cachée ✩
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Elle avait changé. Pauvre humaine fragile, devenue une créature de la nuit instable. Tu ne comprenais pas ceux qui mordaient les humains, bien que ce soit inconsciemment qu'il le fasse. Lorsque votre enveloppe charnelle laisse place à l'animal qui est en vous, vous n'avez plus votre mot à dire. C'est l'animal qui agit et tout le monde sait que les loups sont instables. Ils chassent la première proie qu'ils trouvent. Il arrive parfois qu'ils mordent avant de s'enfuir pour l'une ou l'autre raison. La plupart des gens n'y survivent tout simplement pas. Puis certains, comme cette jeune fille te faisait fasse, devienne un être de la nuit de pleine lune alors qu'ils n'ont rien demandés. Ils voulaient juste une vie humaine tranquille et voilà que quelqu'un les en privent. Non, tu ne comprenais pas cela, pas du tout. Etant loup de naissance, tu n'avais jamais eu une vie banale. Tu n'osais pas imaginer la confusion qui devait s'instaurer dans l'esprit d'un humain qui se faisait mordre et devenait loup. Tu serais sans doute perdu à leur place. Perdu et désorienté.

Tu ne comprends pas la peur de la jeune fille qu'elle ressent vis à vis de toi. Tu sens sa peur, par tous les pores de ta peau. Les loups sont doués pour ressentir les émotions des autres. Alors, tu essayes de garder une humeur sereine pour qu'elle la ressente aussi et qu'elle s'apaise enfin. Qu'elle ne te voit plus comme une menace. Visiblement, tu es le premier de ses nouveaux semblables qu'elle croise, au sinon elle saurait que tu ne lui feras pas de mal. Les bagarres entre lycans étaient rares et en général, soit ils s'appréciaient, soit ils se contentaient de s'éviter. Ce n'était pas la même mentalité que les humains. Ils étaient incapables d'être faux envers quelqu'un. Elle se détend sous l'effet de ton sourire et de ta promesse, ce qui te fait à nouveau sourire. Tu ne veux pas qu'elle ait peur de toi. Tu ne t'approches pas d'elle, cependant. Tu gardes tes distances parce qu'en t'approchant, tu risques de l'effrayer une nouvelle fois. Sa petite voix frêle et fluette te parvint. Elle n'était pas sure de ce qu'elle était. Elle hésitait. Tu te mis à le humer, à sentir son odeur et à t'imprégner de celle-ci. Oui, c'était une louve. L'odeur le confirmait et sa régénération le prouvait. « Oui... Je suis désolé de ce qui t'arrives. »    Tu affichas un léger sourire peiné. Tu étais triste pour elle, sincèrement. Triste qu'elle ne puisse pas vivre une vie simple...   « Ca va ton épaule? »   Tu entends que ça bouge là dedans et tu espères que l'os se remet bien en place pour ne pas que tu doives le casser à nouveau. Ca arrive souvent dans le processus de guérison, qu'un os se remette mal. Comme chez les humains à vrai dire... Un rire nerveux s'échappe de sa bouche avant qu'elle n'enchaine avec de nouvelles questions. Elle devait en avoir tellement. « Lui, c'était un loup, un vrai. Pas un qui reprend une forme humaine. Nos semblables ne prennent leur forme animale que lors des soirées de pleine lune. » Tu fis une petite pause. « Si tu as des questions, je serai ravi d'y répondre, mais j'aimerai qu'on retourne à la cabane si ça ne t'ennuie pas? » Tu espérais qu'elle accepte.
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Ida Varga
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MessageSujet: Re: + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) Icon_minitimeVen 8 Mai - 2:52


Après m’être fait mordre, il y a un peu plus d’un mois de ça, je ne me suis pas vraiment posé de questions. Ma blessure avait vite guéri et j’ai pensé avoir attrapé un bon rhume à cause de cette nuit là. Je ne me suis vraiment pas posé de questions. Concrètement, mon corps n’avait pas changé, j’étais toujours la petite Ida qui allait en cours et qui faisait des pâtisseries dès qu’elle retrouvait son grenier. Je me sentais légèrement différente cependant. C’est à ma première pleine lune que j’ai compris que j’étais effectivement différente. Lorsque je me suis transformée pour la première fois. Je n’en garde aucun souvenir, c’est troublant. Je me rappelle juste du moment où l’inconnu qui m’a mordu, s’est à nouveau retrouvé face à moi avec son regard jaune et qu’un rugissement est sorti de nos bouches. De nos gueules en l’occurrence. Puis c’est le trou noir. Je me suis vaguement réveillée quelques heures plus tard lorsque l’inconnu m’a soulevé du sol humide après m’avoir enroulée dans sa veste et qu’il m’a ramené chez lui pour le reste de la nuit. Puis il m’a jeté dehors comme une malpropre. Et ça fait une semaine que je me pose mille et une questions. J’ai compris ce que je suis désormais, je sais maintenant. Mais je ne sais absolument pas comment gérer ça, comment gérer mes pouvoirs, mes nouveaux sens. Et la prochaine pleine lune ? Que vais-je faire ? Que dois-je faire ? Comment dois-je agir en présence d’humain ? Dois-je m’isoler de mon frère jumeau et de mes parents ? Et ce n’est qu’un échantillon de toutes les questions que je me pose.

J’ai en face de moi quelqu’un qui peut enfin répondre à toutes ces interrogations qui trottent dans ma tête depuis une semaine. J’ai en face de moi quelqu’un qui est comme moi. Et c’est le premier semblable que je rencontre. Un semblable qui m’a sauvé d’un loup. D’un vrai loup. Je ne sais absolument pas ce que je dois lui répondre lorsqu’il me demande si je suis une louve alors je prends le risque de lui retourner la question. J’en suis une ? Il me le confirme. Je l’avais compris, mais le fait qui me le confirme et qu’il s’excuse pour ma nouvelle nature me donne envie de pleurer. Le tact ne doit pas être son meilleur ami. Puis il me demande comment va mon épaule. Je la bouge un peu et constate qu’elle est presque guerrie. « Je… Elle va bien. » Jamais j’aurai cru que je dirais ça après avoir senti l’os se briser en deux durant ma chute. Je suis écœurée, mon corps fait des choses que je ne comprends pas. Comment vais-je pouvoir m’y faire, moi qui a grandi avec un frère qui a toujours voulu être médecin et qui me bassine les oreilles avec de la biologie depuis qu’on est gosses ? Comment vais-je lui expliquer une soudaine guérison ou le fait que je ne sois plus jamais malade ? Trop de questions. Pour le moment je décide de demander au garde forestier si le loup qu’il a chassé était comme nous mais il m’informe que celui-ci en était un vrai. Ce qui soulève une nouvelle question et je suppose que lorsqu’il y aura répondu, une nouvelle question arrivera. C’est un enfer. Tout est en train de se mélanger dans mon esprit. J’ai l’impression que mon cerveau est en train de faire un grand huit à sensations fortes. Je ne peux pas m’empêcher de regarder le jeune homme avec surprise lorsqu’il me propose de répondre à mes questions mais seulement si on retourne dans sa cabane. C’est le genre de questions qu’une jeune femme de mon genre doit refuser venant de quelqu’un qu’elle ne connaît pas mais à nouveau, le garde forestier dégage quelque chose de rassurant. « Ma mère me tuerait si elle apprenait ça… » marmonnnais-je tout en me redressant et en me mettant à le suivre. Je reste silencieuse, ayant bien compris qu’il ne veut surement pas attirer l’attention. Mais une fois qu’on a regagné sa cabane, je n’attends même pas qu’il ait refermé la porte pour me retourner et lui poser ma première question. « Les loups, les vrais loups, comme celui que tu as chassé, on est amis avec eux ? Enfin quelle relation a-t-on avec eux ? Parce qu’il a quand même voulu me croquer donc je m’interroge… »
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MessageSujet: Re: + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) Icon_minitimeDim 10 Mai - 11:56

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Tu ne pouvais pas comprendre le ressenti de quelqu'un qui avait été mordu. Etant un natif, tu ne pouvais pas ressentir la même chose qu'eux, c'était impossible. Tu ne savais pas s'ils ressentaient que quelque chose avait changé, s'ils avaient mal à cause de la morsure, si les pouvoirs des lycans arrivaient directement après la morsure ou s'il fallait plusieurs jours avant que les changements s'opèrent. Pareil pour les sens. Devenaient ils plus sensibles à la morsure ou quelques jours après? Tu ignorais tout cela. N'ayant vécu qu'avec des loups natifs ou du moins une grande partie, tu ne connaissais rien de ceux qui avaient été mordus. Tu avais évité les quelques qui avaient rejoint ton ancienne meute. Par choix. Parce que tu savais que beaucoup d'entre eux s'adaptaient très mal à la vie de loup. Chose que tu ne comprenais décidément pas. Il n'y avait que des avantages. Juste un inconvénient. La transformation le soir de pleine lune et encore... Tu aimais laisser exprimer la bête qui sommeillait en toi, même si elle avait déjà commis des meurtres contre ton envie. Tu ne te blâmais pas pourtant. Ces meurtres n'étaient pas commis par toi, mais par la bête qui dirigeait ta vie. Tu n'avais rien à te reprocher. Tu avais toujours fonctionné comme cela.

Tu essayais de sourire pour rassurer un maximum la jeune demoiselle. Tu ne voulais pas qu'elle prenne peur et s'enfuie. Il était évident qu'elle allait avoir besoin d'aide pour comprendre sa nature de louve. C'est pour cela que tu avais proposé ton aide. Tu t'inquiétas pour son épaule et tu fus rassuré de sa réponse. « Elle sera remise dans quelques heures tout au plus. Si ça tombe, tu ne sentiras déjà plus rien une fois qu'on aura rejoint la cabane. » Tu souris un peu plus avant de prendre la route en direction de la cabane. Tu restes en tête. Tes pupilles redeviennent topazes pour avoir plus facile à te repérer parmi les arbres. Tu utilises ton flair aussi, bien que tu connaisses chaque recoin de cette forêt. Vous arrivez à la cabane plus rapidement que des humains normaux. Tu ouvres la porte et tes anciennes habitudes de gentleman reviennent. Tu la laisses entrer. Sa mère la tuerait? « Tu ne comptes pas laisser ta famille dans le flou tout de même? » D'un côté, ce n'était pas plus mal, mais d'un autre, elle les mettait en danger en ne disant rien. Elle allait tôt ou tard devoir prendre une décision. S'éloigner d'eux, pour leurs biens, ou rester près d'eux, pour son propre bien être bien qu'un accident fut fort probable. Elle posa sa question à peine rentrée dans le cabane. Tu refermas la porte et désignas du menton une chaise pour qu'elle s'installe. Tu t'installas aussi avant de lui répondre calmement. « Ce loup chassait du gros gibier car il devait nourrir une louve qui attend des petits. C'est très rare quand ils s'attaquent à des êtres humains. Encore plus rare quand ils s'attaquent à nous. Ils ne sont ni nos amis, ni nos ennemis à vrai dire. Tu remarqueras qu'il n'a pas hésité longtemps avant de tourner les talons et aller voir ailleurs. » Tu fis une petite pause. « Tu veux quelque chose à boire? » Autant réapprendre les petites choses habituelles de la vie.
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MessageSujet: Re: + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) Icon_minitimeJeu 14 Mai - 2:27


Je suis choquée de voir à quel point mon épaule s’est vite remise. Je me rappelle très bien lorsque j’étais plus jeune, je pratiquais l’équitation. J’étais vraiment douée dans cette discipline mais évidemment, ça ne m’a as empêché de connaître quelques chutes. Avec le temps, j’avais appris à tomber d’une certaine manière pour éviter les fractures et n’en sortir qu’avec quelques bleus. Sauf une fois, j’ai cru que j’allais bien me réceptionner mais sous le poids de ma chute, ma cheville s’est brisée. Nous n’étions que des adolescents à ce moment là avec Simon, mais déjà là il s’intéressait à la médecine et il s’était amusé à me donner un pronostique en attendant aux urgences de l’hôpital. Ce qu’il m’avait prédit était plus ou moins juste. Les médecins ont dû m’opérer pour consolider ma cheville et j’ai dû faire trois mois sans poser le pied au sol. Après ça, j’ai dû suivre des semaines et des semaines de rééducation pour réapparendre à marcher et pour remuscler ma cheville. Autant dire que j’ai longtemps souffert et que ma cheville s’est fait sentir jusqu’il y a encore un mois. Mais depuis ma nouvelle nature, je n’ai plus souffert aux changements de temps ni lors de trop longues marches. Si ma nature de louve a pu soigner une blessure vieille de plusieurs années, pourquoi suis-je choquée de voir avec quelle rapidité mon épaule s’est remise ? Sûrement parce que je pense et que je réfléchi encore trop en humaine. Une humaine aurait dû traverser tout ce que j’ai dû traverser pour ma cheville, une louve n’a qu’à attendre une heure ou deux. Il va falloir que je m’y fasse et surtout que je sois prudente avec mon futur médecin de frère.

Je suis le garde chasse à qui je fais désormais confiance. Je ne sais pas pourquoi je me suis soudainement sentie rassurée et apaisée mais ce n’est qu’un détail. Il peut répondre à toutes mes questions et j’avoue que mon esprit réfléchit tellement à tout ce que je vais lui demander que je ne fais même pas attention au fait qu’on marche plus rapidement que la normale. Je ne suis même pas essoufflée, je ne ressens pas de courbatures dans mes jambes. Le garde chasse a vu juste ; à peine arrivés à sa cabane, mon épaule est entièrement remise. Mais je ne m’attarde pas la dessus. Le jeune homme me parle de ma famille mais je préfère commencer par un sujet plus frais ; le loup qui a voulu m’attaquer. Je lui demande quelle genre de relation nous entretenons avec les vrais loups et je me sens presque mal lorsqu’il me dit que celui-ci cherchait quelque chose à manger pour sa louve et ses louveteaux. Si j’avais su… « J’aurai dû être plus prudente. » Je suppose que mes sens ne sont pas encore assez éveillés pour pouvoir sentir ce genre de choses. Mon odeur n’est peut-être pas encore assez présente pour que mes congénères puissent m’identifier. « J’espère qu’il arrivera à nourrir sa famille. » Je soupire, jouant avec mes ongles. Je repense à ce que le garde forestier m’a dit à propos de ma famille mais il ne me laisse pas le temps de poser ma question qu’il se lève pour me demander si je veux boire quelque chose. « Volontiers. » Je pose les yeux sur le blouson posé sur la chaise à côté de moi et je peux lire le nom « B. Hyde » sur la plaquette. « Au fait, je m’appelle Ida. » Nous n’avons pas vraiment eu le temps de faire les présentations. Tout est allé tellement vite ; ma chute, le loup, son sauvetage, mon épaule et j’en passe. Je fronce les sourcils. « Comment m’as-tu trouvé ? Comment savais-tu que j’étais là et en danger ? »
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MessageSujet: Re: + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) Icon_minitimeLun 18 Mai - 6:42

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La liberté. Voilà le plus grand aspect positif de la lycanthropie. Etre libre de ses mouvements. Pouvoir courir des heures sans se fatiguer. Entendre et voir ce qu'un humain ne distinguerait pas. Le bonheur, le pied. Apprendre toutes les facettes des loups n'est pas une choses aisée et il faut quelques années avant de pouvoir les maitriser toutes. Tu les maitrises parfaitement maintenant, même si tu laisses ta part animale prendre le dessus en toute circonstance. Sans doute parce que ton côté animal est bien plus docile que ta personnalité d'humain. La preuve. C'était ton instinct de loup qui t'avais poussé à aller protéger cette jeune fille assise dans ta cabane. Ta personnalité en tant que Brynjolf, l'humain, l'aurait sans aucun doute laissé se débrouiller, mourir peut-être. Tu n'étais pas quelqu'un de bien ou plutôt tu n'étais plus quelqu'un de bien. Tu l'avais été, jadis, mais c'était révolu. Heureusement pour toi, ce grand loup noir veillait sur ta petite personne et te remettais doucement dans le droit chemin, bien que tu n'en aies pas envie. Tu n'avais pas un caractère facile, et tu ne t'attachais pas aux gens. C'était un principe de ta vie que tu ne réfuterais jamais. Rares seraient les exceptions. Tu ne voulais plus vivre de peine de cœur comme tu l'avais ressenti le jour de la mort de ta dulcinée. C'était impensable de revivre pareil douleur.

La jeune fille marmonna qu'elle aurait du être plus prudente, mais tu ne relevas pas la chose. Tu ne voulais pas lui dire que ce loup n'était pas le prédateur le plus méchant de ces bois. Tu ne voulais pas l'effrayer. Tu te demandais d'ailleurs si elle avait déjà croisé des vampires... Tu t'abstiendrais de poser la question cependant. Elle se mit même à s'inquiéter pour le loup et sa famille. Tu levas les yeux au ciel. Elle était passé pas très loin de la mort et c'était tout ce qu'elle trouvait à ressentir, de la compassion. « Ne t'inquiète pas, il a déjà trouvé du gibier. »    Tu l'avais entendu chasser et attaquer avant même que vous n'atteignez la cabane. Les louveteaux étaient sans aucun doute en train de manger à l'heure ou vous vous parliez. Elle accepta à boire et tu filas prendre une bouteille d'eau dans ton frigo. Tu n'avais que ça à vrai dire et de la bière, mais c'était peut-être mal approprié de lui en donner. Tu lui tendis la bouteille d'eau et une fois qu'elle l'eut prise, tu reculas pour aller t'asseoir sur ta chaise habituelle. Elle se présenta. Ida.   « Brynjolf. »   Tu avais répondu du tac au tac. Brynjolf, le loup guerrier. Ca te correspondait plutôt bien ce petit nom. Elle enchaina avec une nouvelle question, deux questions. Elle semblait en avoir pleins en réserve et tu te doutais que tu passerais ta journée, peut-être même ta soirée à y répondre. « Au départ je t'ai entendu crier. Je suis sorti, mais je ne percevais rien d'anormal jusqu'à ce que tu cries une deuxième fois. J'ai flairé ton odeur à vrai dire. A force de te voir régulièrement, je connaissais ton odeur par coeur. »     Tu la laissas digérer la chose. « Puis j'ai flairé l'odeur du loup. J'ai directement compris qu'il était en chasse. Et pour te retrouver, pareil, je t'ai flairée. Je connais cette forêt comme ma poche en prime donc ça aide. »   Autant Tu affichas un léger sourire encourageant.
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MessageSujet: Re: + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (hyde) Icon_minitimeDim 31 Mai - 2:52


Je comprends maintenant que le garde forestier que j’ai si souvent croisé en venant faire mes balades habituelles vit également ici. Dès nos premières politesses, j’ai compris qu’il était assez réservé et discret. On n’a jamais parlé pendant des heures et lorsqu’il me voyait partir, il rentrait dans sa cabane. Je comprends que cette cabane est également là où il vit. Je me disais que c’était sa cabane de garde forestier et qu’il avait une vie normale comme tous les habitants de cette ville. Mais non, le jeune homme est un loup solitaire. Un vrai, comme celui de l’expression. Je ne connais pas sa vie ni les décisions qu’il a dû prendre pour en arriver là mais je trouve que cette petite cabane a du cachet. C’est dans la forêt, loin de la ville et de ses voitures et maintenant que je sais que c’est un loup, je comprends tout à fait qu’ici il peut être lui même. Il ne lui a fallu que quelques secondes pour montrer des crocs et grogner contre le loup tout à l’heure. Je suppose qu’on ne peut pas se permettre de réagir comme ça à un feu rouge trop long en plein carrefour. Je suis quand même surprise de voir qu’il me laisse m’installer dans sa cabane et même me proposer un verre d’eau alors qu’il n’a vraiment pas l’air d’être quelqu’un de sociable. J’apprécie, ça me donne encore un peu plus confiance en lui. D’ailleurs, il ne tarde pas à me rassurer à propos du loup et de sa petite famille. Je ne peux toutefois pas m’empêcher de ressentir un frisson lorsque j’imagine le cerf tomber sous les crocs de l’animal. Mais je suppose que c’est la loi de la nature ; manger ou être mangé. Mais pour la pauvre petite végétarienne que je suis, ce n’est pas évident à comprendre. Le garde forestier me donne un verre que je prends entre mes deux mains salies par la terre. Il se présente et je le remercie en souriant. Brynjolf. Automantiquement, je fouille ma mémoire pour essayer de me rappeler si j’ai déjà entendu parlé de quelqu’un portant ce nom. Mais je crois que Brynjolf est un loup solitaire professionnel car ça ne me dit rien du tout. Je bois une gorgée d’eau fraiche, ce qui me fait un grand bien. Je ne m’étais même pas rendue compte que j’avais la gorge sèche. Je suppose que je peux être satisfaite d’avoir juste quelques égratinures et la gorge sèche, sans Brynjolf, je serais dans l’estomac d’un loup et de toute sa famille… D’ailleurs, je lui demande comment il a fait pour savoir que j’étais en danger. Sa réponse me paraît évidente maintenant que je l’ai entendue. Le flaire. Quelque chose que je dois absolument développer si je veux pouvoir me débrouiller toute seule. « J’ai beaucoup de choses à apprendre… » Je soupire en fixant mon verre. « En tout cas merci. Rien ne t’obligeait à m’aider mais tu l’as quand même fait. » Je lève la tête pour lui offrir un sourire timide. Je laisse mon regard trainer autour de moi, dans cette petite cabane. Une grande tristesse m’envahit tout d’un coup. D’ici quelques minutes, peut-être une heure ou deux, il va falloir que je retrouve ma vie d’humaine, dans le grenier de la maison de mes parents. Dans quelques semaines je dois passer des examens et obtenir mon diplôme. Ca me paraît tellement à l’opposé de ce que je suis maintenant. Il y a la Ida louve et la Ida humaine. Je ne sais absolument pas laquelle je suis vraiment et comment gérer ces deux facettes. Je repense inévitablement à cet inconnu qui m’a mordu et qui m’a ramené chez lui après ma première pleine lune. Pourquoi moi ? Pourquoi m’a-t-il mordu moi ? Je n’ai pas demandé à devenir une louve, je n’ai pas demandé à me retrouver dans ce monde. Je renifle, croisant le regard de Brynjolf après ces plusieurs longues secondes de silence. « Tu es né comme ça ? Ou tu as été humain d’abord ? Parce que je ne sais pas du tout comment je dois gérer tout ça. »
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