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(mircea) dark clouds cover her paradise

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MessageSujet: (mircea) dark clouds cover her paradise (mircea) dark clouds cover her paradise Icon_minitimeVen 3 Avr - 9:15



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ft. mircea & narcissa

La lassitude gagne son corps. Le temps fils. L’alcool enivre ses sens. C’est la poupée. Elle qui cache trop ses jambes alors qu’en étant dans un bar, elle devrait dévoiler ses courbes fines, le teint laiteux de sa peau. Il n’en est rien. Elle n’a envie qu’un autre chasseur puisse voir les marques qui grugent sa peau opaline. Sa peau cachée, elle reste la poupée Candice et frigide. La chaste. La mante religieuse. L’araignée qui attire ses proies. Narcissa, elle est prise ente la pression, cette envie de montrer ce qu’elle vaut et lui. Sa fascination. Cette impression de rêve au fond de ses tripes. C’est à sa recherche qu’elle tue. Des informations. Elle veut savoir. Recherche de sensation. Il se glisse dans ses pensées, dans ses rêves et ses songes depuis trop longtemps. Elle ne sait plus si c’est un rêve ou la réalité.
Son regard croise le sien. Elle détourne les yeux. Pas de ça. Pas d’attache. Elle se doute de ce qu’il est. Elle a vu ce soir-là. Il chasse. Il traque. S’il voit sa peau, il saura trop de choses qu’elle cache. Il s’approche, laisse ses phalanges se glisser autour de son poignet, son souffle dans son cou. Elle frissonne. « Faut qu’on parle.» Elle le repousse. « Pas ce soir.» Jamais. Elle se détache de lui. Ce soir. Elle ferme. Seule. Sans lui. Personne.

L’endroit se vide. Elle se dirige vers le fond, lève la musique, laisse la porte un instant. La musique vrille le sol, elle danse, elle se laisse emporter un peu la poupée. Elle se laisse prendre par la musque, elle n'entend pas la porte qui s'ouvre de l'autre côté. Elle n'entend rien. Narcissa, elle revient à l’avant et son palpitant manque un battement quand elle voit une ombre. Ça se faufile. Ça pointe une arme vers elle. « Donne-moi l’argent de ta caisse.» Muette, elle détaille la scène. Elle semble avoir peur, mais elle analyse. C’est sa façon de faire. Savoir les détails avant de bouger. Elle lève les mains, son regard s’accroche au couteau utilisé pour couper les fruits qui traîne encore sur le comptoir. Elle ne donnera pas l’argent. Elle ne va pas se laisser traiter de la sorte. Son orgueil. « Très bien. Très bien.» Sa voix, elle aurait dû être plus paniquée. Il s’approche à côté d’elle et le métal du canon se retrouve contre sa tête. Il est tombé sur la mauvaise personne lui.
Un silence. Un instant.
Elle se penche. Elle attrape le couteau. Un coup sur le bras avant qu’il ne tire, qu’il appuie sur la gâchette. L’arme tombe. Lui, il saute sur elle. Elle tombe. Se fracasse le crâne sur le sol. Ça résonne. C’est atrocement désagréable. Foutu connard. L’arme lui file d’entre les mains. Elle repousse, elle prend le dessus et tente de retrouver possession du couteau. Ça va vite. Ça vrille. Un coup. Un autre. Un coup de poing au visage. Le visage douloureux et elle retombe. Il vient sur elle et elle sent la lame dans son ventre. Elle déglutit. Elle voit rouge. Connerie. L’alcool rend ses mouvements trop lents. Elle ne s’attendait pas à ça. Ses gestes sont mous et moins fluides qu’ils ne l’auraient été normalement. La douleur vrille. Le carmin coule sur son ventre. Il s’apprête à frapper encore. Elle intercepte le coup et reprend possession du couteau qu’elle lui plante dans la gorge, brise la jugulaire. Le sang sur son visage, contre sa chevelure. Le cadavre qui tombe sur elle et accentue la douleur au niveau de l’abdomen. Elle le pousse. Il tombe à côté d’elle. L’alcool rend la situation trop vague et elle tourne sur le côté. Trouver un port d’accroche, se grouiller avant qu’elle termine au bout de son sang. Ça fait foutrement mal.

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Mircea Brâncuși
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MessageSujet: Re: (mircea) dark clouds cover her paradise (mircea) dark clouds cover her paradise Icon_minitimeMar 7 Avr - 4:57


Oh, I will be cruel to you. But you understand, don’t you? You are clever enough. I am a demanding creature. I am selfish and cruel and extremely unreasonable.



Les nuits à vagabonder, les ombres célestes qu’il poursuit. Eux les vivants. Eux les aimés. Ils sont beaux dans leur enveloppe tremblante de vie. Des chairs à toucher, à dévorer. Un éveil à l’obscurité. Elle n’est pas là, l’autre, celle qui tient en laisse et piétine. La solitude s’empare du cœur perforé, l’abandon. Il cherche à toutes les pièces, se demande, pas un mot, rien du tout. Jamais aucune mention lorsqu’elle disparaît, le laisse à une vie, seul. Une maison qu’il fouille, une fois, deux et quatre, puis huit. Une partie de cache-cache sans adversaire. A la cuisine qui n’a aucune utilité, égaré à regarder les ustensiles dont il ne comprend pas le sens. Les clés de la boite métallique sur la table, de la voiture. Des années à observer cette curiosité, à ne pas saisir, à vouloir conduire pour renverser les piétons comme des quilles. Chairs au mécanisme. Des pièces de collection qu’il a endommagé. La nuit qu’il fend. Quelques animaux aux roues. Chats et autres. Qu’importe.

Le bar. L’un des éphémères. C’est la traque, la nécessité de se nourrir. Des passants qu’il suit, une figure qui revient à sa mémoire, se souvient de la ville qu’il a quittée durant des années. Est-ce qu’elle est encore ici ? Un verre avec lequel il joue, ne peut pas boire, gout de cendres à sa langue. Le dernier client. Les inconnus des heures se sont égarés pour d’autres lieux. Lui, il reste, à son coin, loin du regard d’un prédateur qui surgit. Pas d’intervention, c’est une promesse, les laisser ses débattre, ne jamais modifier ce qu’il nomme le destin. Croyance du passé, d’autres dieux. Les coups et le sang, ça pulse, les battements rageurs. Le verre qu’il explose à sa paume, les morceaux qui s’incrustent à la peau qui se referme déjà. Il arrache, sans mal, sans rien. Le regard toujours porté à la scène. Debout. Le carmin se mêle à d’autres flagrances, à ce passé, à une petite qu’il n’a pas revu depuis des années. La mort court comme second parfum. C’est elle. L’enfant à qui il a volé des rêves, et pour laquelle il a façonné quelques cauchemars. La petite qui n’a jamais eu peur des terrifiants.

Figure qui tient par la conviction. Il admire leur force, ce courage à pouvoir tout surmonter. C’est étonnant ! Parée d’horreurs, il l’a trouve charmante. C’est elle. Toujours le visage d’une promesse jamais accomplie. Sournois qui avance à la direction de la blessée. Le corps claqué qu’il piétine. Pas de regard. Un cadavre perd tout intérêt. Gâchis de nourriture ! « Bonsoir Narcissa » Il s’incline, à la politesse d’autres temps. Les yeux qui rougeoient d’un festin. Sa main qui prend la soeur blessée, les lèvres à la paume. Le sang roule à la langue, c’est furtif et déjà un danger. « Tu vas mourir » La plaie qu’il pointe du doigt. La perforation barbare « Douze minutes. Sauf si un organe a été touché, là, tu peux réduire de moitié » Les faits qu’il énonce, clinique, courtois mais dérangeant. Il s’éloigne, attrape la puanteur humaine qu’il rejette plus loin. Le sang mort à ses mains. « Pourquoi travailler dans un endroit aussi miteux ? Pourquoi perdre ton temps ? » La sanguinolente qu’il ignore. Conversation qu’il veut. L’oubli qu’elle court au tombeau.


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MessageSujet: Re: (mircea) dark clouds cover her paradise (mircea) dark clouds cover her paradise Icon_minitimeMar 7 Avr - 22:31



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« Bonsoir Narcissa » Une voix qui résonne dans le fond de son crâne alors qu’elle s’attarde à tenter de trouver une solution. Ça fait terriblement mal. La douleur qui passe dans son corps, qui file sous la moindre parcelle de sa peau.
Son regard chercher la source du bruit. Elle se pensait seule avec le cadavre, mais une ombre vient s’ajouter au tableau. Elle souffle. Elle tente de respirer, mais son souffle se perd sous la douleur, sous le carmin chaud qui couvre sa peau laiteuse.
Elle l’attrape du regard. Lui a visage anguleux. Lui au trait gravé dans son esprit incapable de savoir si c’est un songe ou une réalité. Il est là. À chaque fois qu’elle drôle la mort. Un ange de la mort qui veille sur elle. Ça fait naître les frissons sur son épiderme. Elle le cherche lui, tente de savoir s’il est réel.
Son corps se tend lorsqu’elle sent la peau froide s’emparer de sa main. Le dégoût au bord des lèvres, le cœur sur le point d’éclater. Aucune idée de comment elle doit se sentir. Suceur de sang. Sangsue qu’elle se doit de tuer. C’est elle qui va s’éteindre.

« Tu vas mourir » Elle ne peut empêcher un rire qui fait gicler un peu plus le sang contre sa paume. « Vraiment?» Le sarcasme dans le fond de sa gorge. Elle devrait crever de peur face à la mort, mais ce n’est pas la première fois qu’elle flirte avec cette dernière. Ça ne lui fait pas peur. Ce qui lui fait peur, c’est de finir comme eux et de devenir une honte. C’est ce qu’elle ne veut pas. Jamais. « Douze minutes. Sauf si un organe a été touché, là, tu peux réduire de moitié » Elle tente de bouger. De changer de position, mais la douleur passe dans son corps. Elle trouve pourtant appuie contre le bar. Son dos. Son souffle qui se perd et lui qu’elle dévore des yeux.
« Pourquoi travailler dans un endroit aussi miteux ? Pourquoi perdre ton temps ? » Narcissa. Elle n’a pas envie de parler de la pluie et du beau temps. Elle sent son cœur sur le point de défaillir. Elle n’a pas le temps d’appeler les urgences. Surement laissé pour morte avant qu’ils n’arrivent. Crever. Ça ne fait pas peur. Elle ne peut pourtant pas se résigner.
Ses phalanges se serrent contre la plaie et elle lâche un râle de douleur. Sa voix coupée par le souffle qui s’emporte. Lui répondre. Pour lui dire quoi. La vérité? Surement pas. Ses secrets, ils viennent dans la tombe. Sur son lit de mort. « Je vais passer mon dernier douze minutes de vie à faire la conversation avec une chimère? Un mort?» Sa voix, elle est instable. Elle se tord sous la douleur aiguë qui traverse sa peau. Elle arrive pourtant à répondre. Elle arrive pour à noter l’ironie de la situation. Lui demander de l’aide? Elle ne peut pas s’y résoudre. Elle n’est pas comme le reste de la famille. Fasciné par eux. Attirée par le diable. Elle ferme les yeux, laisse sa tête se percuter contre le bar derrière elle. Se laisser porter par le couloir qui mène à la mort. Fermer les yeux, c’est une mauvaise idée. « Je rêve encore?» Parce qu’il n’est pas vrai. Elle n’a jamais pu y croire. Pas vraiment. Ombre dans sa chambre, sous son lit, dans ses cauchemars et dans ses rêves. Les fantasmes de son imaginaire de gamine qu’elle traîne depuis longtemps. Il est pourtant là et elle est vraiment en train de succomber à la mort qui s’approche.
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Mircea Brâncuși
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MessageSujet: Re: (mircea) dark clouds cover her paradise (mircea) dark clouds cover her paradise Icon_minitimeLun 13 Avr - 14:52


Oh, I will be cruel to you. But you understand, don’t you? You are clever enough. I am a demanding creature. I am selfish and cruel and extremely unreasonable.



Le sang coule à l’écorche, au ventre déchiré. Il observe, et c’est l’envie d’y glisser les doigts, de toucher et de se gorger. La langue aux canines, l’envie soudaine, la volonté qui ploie, la raison qui se démène contre la folie. De Narcissa, il ne voit que le mal, la source tortueuse, le pourpre à l’offrande. Boire, ne pas s’arrêter, se suspendre à l’ivresse et abandonner. Pas de cœur, il est crevé l’instrument des humains. Mais si il le pouvait, il perforerait la cage. A battre à vitesse de colibri. Le monstre se glisse au costume. Il veut. C’est le sang que Mircea demande. Et autre. Un vol pour l’extase. Est-ce que ? Il n’en a pas le droit. Presque morte. Qu’importe. Les pas qui se rapprochent, la valse qu’il achève. Jamais aussi proche. Les doigts qui courent dans l’air, à la joue qu’il effleure. La chaleur des humains, le sang qui palpite à ses doigts et le tambour qui s’éteint. Déjà il n’entend plus qu’un écho, une faiblesse. C’est ici que l’enfant des songes va creuser le tombeau, pour un idiot, pour une défense maladroite.

« Je rêve encore? » L’interrogation qu’il entend, le fracas à la réalité. Les chimères. Fantasmes des nuits. Les bras qu’il enroule au corps plume, à l’humaine affaiblie. Un soutien pour les jambes faiblies. Pour le corps qui tombe, les lambeaux d’une chair malade. Elle contre lui. La surprise du geste. L’affection portée. Mais ce n’est qu’un soutien. Une aide. Pas de sentiments là-dedans. Le visage au cou de l’adorée. « Tu es toujours en train de rêver… » Chuchotements à l’oreille. Les paroles qui rassurent, le croquemitaine qui endort et tisse les songes cauchemardesques. Il sourit contre la peau. La gueule à l’ouverture, l’envie d’y perforer la chair, de gouter, de se repaitre. Il effleure de la pointe et rien ne coule. « Ne te réveille pas maintenant. Ca fait si longtemps… je ne te retrouvais pas » Les mots mensongers. La présence, la position, le lieu, l’entourage. Mircea a toujours su. Quoiqu’elle fasse. C’est l’odeur imprimée à la mémoire. L’humaine prétendue comme sienne. Elle l’intouchée. « Ne ferme pas les yeux. Parle-moi » La joue qu’il caresse, les doigts craquelés du froid. De quelques gestes, elle est entre ses bras. Princesse égarée. Guerrière à la mort. Main sous la nuque, l’autre au-dessous des genoux. Il hésite au choix du déplacement. Revient à ses calculs scientifiques. Se mouvoir ou prendre le véhicule. La carcasse de fer. Là qu’il y dépose Narcissa. A l’arrière. La promesse de la sauver. C’est une fuite dans la nuit, les lumières qui courent et les klaxons contre sa conduite. Chez elle. Le lieu reconnu. A la chambre qu’il monte avec le corps. Le lit des premières rencontres. C’est là qu’il l’a dépose. La poupée écarlate. Le sang macule et tente. Huit cent années ne sont pas suffisantes pour prétendre, pour croire qu’il peut résister. Les tissus qu’il défait. Précision des gestes. Le corps qu’il dénude de son haut. Clinique. « Tu as du fil et une aiguille ? Il faut que je fasse quelques coutures, ce n’est pas important. Indique-moi. Et ne ferme pas tes yeux… » La paume au visage, aux cheveux.



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MessageSujet: Re: (mircea) dark clouds cover her paradise (mircea) dark clouds cover her paradise Icon_minitimeVen 17 Avr - 23:22



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« Tu es toujours en train de rêver… » Il est là. Depuis trop longtemps. Les traits anguleux qui marquent son esprit, qui se grave dans le fond de son crâne. Lui qui lui souffle cette étrange folie. Elle se laisse porter dans ses bras, contre cette peau glaciale. La sienne qui brûle. Le sang qu’elle tente de retenir de la paume de sa main et le souffle qui s’emporte quand elle sent les points contre son épiderme. Pas de trace. Vierge des dents, des morsures qu’elle a évitées trop souvent. Étrange frisson qui parcourt son être, qui s’empare de la moindre parcelle de sa peau. « Ne te réveille pas maintenant. Ca fait si longtemps… je ne te retrouvais pas » Elle ne détache pas son regard de ce visage. Lui de ses songes d’enfant. Lui dont elle ne se défait. Lui qu’elle cherche depuis trop longtemps, vacillant entre fantasme et réalité. Rien de vrai. Que des mensonges.
Cette envie de fermer les yeux. La lassitude qui prend possession de son être, qui ronge son corps. Le souffle qui s’emporte. Qui se fait instable et se fait plus lent. « Ne ferme pas les yeux. Parle-moi » La brune, elle lève les doigts. Sa paume trop chaude qui se pose sur le visage de l’homme, de lui qui hante ses songes, ses rêves. Lui.
La peau froide qu’elle caresse, qu’elle embrasse de sa paume gourmande, de la texture de sa main. C’est froid. La première fois qu’elle se trouve aussi près de lui. Lui qu’elle cherche depuis toujours. Depuis longtemps. Il fait partie de son enfance, de ses folies. « Pourquoi me sauver?» Elle ne comprend pas. Elle n’arrive pas à saisir. Il est toujours là quand elle a besoin.
Sauvagerie d’antan. Ce vampire déchiqueté sous ses yeux. Il est parti encore. Ses yeux qui flanchent. Cette envie de les fermer qui la ronge. « Vous êtes toujours là.» La voix trop lente comme la régulation de son cœur, les battements qui palpite, qui vacille.

Elle a envie de tout savoir, mais elle n’arrive pas à parler correctement, sa voix qui se fait mille, qui tangue. Elle se laisse porter. Elle se laisse happer par le sombre héros de ses songes d’enfance.
Elle se retrouve contre son lit. Le sang. La fatigue qui se fait sentir un peu trop. Elle lutte contre son envie de fermer et les yeux. La voix qui sort la demoiselle de sa torpeur et elle le regarde. Si elle ferme les yeux, il restera là. Dans le fond de ses songes. Il ne pourra plus partir. « Tu as du fil et une aiguille ? Il faut que je fasse quelques coutures, ce n’est pas important. Indique-moi. Et ne ferme pas tes yeux… » Elle tente de trouver, de penser. « Dans le bureau en face. Je pense.» Elle peine à parler. Elle suffoque doucement. Il s’éclipse. Il revient aussi rapidement et lorsqu’il se pose près d’elle, elle laisse la pulpe de ses doigts passer contre son bras. Étrange sensation de froid. Lui. Lui qu’elle touche. Elle n’a jamais pu le faire avant. Trop loin pour qu’elle puisse y poser un contact, pour qu’elle puisse le sentir. « J’ai envie de dormir. Quand je dors, je vous vois.» Rien. Rien qu’une fascination malsaine. Mal placée. Devant lui, elle est la gamine, l’enfant. Elle n’est plus la tueuse. Celle qui verse le sang. Celle qui le cherche.
Entre ses phalanges, elle n’est que le petit pantin fragile. Maintenant, elle dépense de lui. Sa main contre sa peau. Ce contact qui fait qu’elle ne ferme pas les yeux. Ce qui l’attache encore à cette étrange réalité qui lui semble comme les rêves, comme les songes, comme ses souvenirs de petite fille. Il n’est jamais réel, lui. Elle papillonne des yeux. Elle lutte.
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MessageSujet: Re: (mircea) dark clouds cover her paradise (mircea) dark clouds cover her paradise Icon_minitimeSam 18 Avr - 7:44


Oh, I will be cruel to you. But you understand, don’t you? You are clever enough. I am a demanding creature. I am selfish and cruel and extremely unreasonable.



Pourquoi intervenir. Pourquoi se permettre le complexe de Dieu. Pourquoi sauver l’enfant alors qu’ils sont des milliers ? La réponse est absente. « Par politesse… il n’y a pas de pitié, pas d’amour dans mes actes » Mircea invente. Des mots qu’il ne possède pas. L’amour qu’il lui voue est biaisé par le passé, par le chasseur, le paternel. L’espoir de la vengeance qui grouille. L’idée d’atteindre la vie pour piétiner le père. C’est le mélange sournois des émotions. Il permet l’effleurement à la joue. Le toucher duquel il s’est toujours éloigné. La peau morte. Il surprend à clore les yeux, à la chaleur qu’il veut voler. C’est ça qu’il ne possède plus, la vie qui palpite, encore… faiblement. Le cœur qui bat ses dernières mesures. Symphonie achevée. « Tu vas avoir mal. Je m’excuse. Je n’ai pas…. je ne sais pas quoi te donner » Le corps des mortels qu’il connaît, la mémoire absolue pour chaque tissu, chaque os, chaque organe. Tout est aux souvenirs. De quelques années à jouer au chirurgien, aux débuts de la médecine, aux expériences. Mircea sait comment réparer, comme faire la suture mais il n’agit pas. Figé le diabolique. Des mains qu’il ne peut pas plonger à la plaie. Le suicide qu’il va orchestrer. Vieux vampire mais l’appel est toujours là. Le sang qui se verse. Tic-tac hurle l’horloge.

Il suffit de quelques gouttes pour soigner les mal-êtres. Ces maux qu’il se donnent. De son pourpre à lui qu’il doit donner. Mircea ne sait pas. C’est l’hésitation, le refus de la dépendance qu’il risque de créer. Jamais il n’a offert son sang, jamais il n’a permis de trancher les veines pour une vie de papillon. La joue qu’il embrasse. La mort qu’il diffuse. « Ne bouge pas… s’il te plait » La commande pour l’impossible. Le corps est taché au couteau. Les mains qu’il enfonce à la chair, aucune perforation à noter. L'hypogastre maculé. L’atroce sur lequel il verse une bouteille d’alcool. Une chance que les tripes ne suivent pas le corps. Au-dedans. Et elle qui se défend, à la douleur qu’il provoque. « Je ne peux pas te droguer, je ne connais pas les dosages, j’ai bientôt fini » L’aiguille qui déchire et retient la chair. Le fil qu’il glisse. Des sutures d’un temps. A l’hopital qu’elle devra aller. D’une goutte il scelle le massacre. Pas assez pour effacer la cicatrice, mais le nécessaire pour s’assurer que les coutures tiendront. Un temps seulement. Au matin. « Repose-toi. Je reste là » La main qui passe au front, les doigts qui tapotent la joue. L’affection qu’il ne sait pas marquer. Il s’empêche de porter le sang à ses lèvres, d’y gouter. La fuite à l’eau. Le carmin qui se dissipe. Le repas perdu. Et le miroir qui ne renvoie aucun reflet. L’apparence qu’il doit imaginer. L’Etranger s’égare à l’appartement. Les objets qu’il touche, les journaux, les livres, comme un besoin d’imprimer son empreinte. C’est à la chambre qu’il revient, vers l’endormie. Elle pour qui les regards divergent. Le père. Le frère. L’amant. Il s’octroie des masques. D’autres visages. Mircea s’égare à la pensée qu’elle ne soit plus une enfant. Le toucher décadent qu’il se permet. La peau à nue qu’il effleure. « Je reviens » Le souffle à la disparition. Une ombre qui se faufile au dehors, qui court à la dernière échoppe.

De retour. Il joue avec les ingrédients, se demande, se souvient de ce qu’il a pu lire. C’est une perfection, comme chaque fois qu’il ose créer avec ce qu’ils nomment leur nourriture. Des curiosités de différents pays. Le plateau qu’il dépose au bord du lit. « Je ne sais pas ce que tu aimes… j’ai préparé de tout » Les mélanges de couleurs, senteurs. Un écoeurement pour lui. « J’ai essayé de faire… simple »



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MessageSujet: Re: (mircea) dark clouds cover her paradise (mircea) dark clouds cover her paradise Icon_minitimeMer 22 Avr - 19:02



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 Elle n'arrive pas à se défaire de lui. Ses yeux qui détaillent, la pulpe de ses doigts qui caressent la peau froide. Elle ne sait pas si elle rêve, si elle le retrouve alors que la vie lui échappe. La chasseuse. Elle ne peut pas mourir comme ça. Elle ne peut pas être sauvée par lui.
« Tu vas avoir mal. Je m’excuse. Je n’ai pas…. je ne sais pas quoi te donner.  Ne bouge pas… s’il te plait »
Elle se sent filer, elle risque de partir. Bientôt. Les yeux qui se font lourds, qu'elle laisse se fermer, mais sa voix à lui qui sort la demoiselle des songes qu'elle pourrait contempler.
La douleur prenante, qu’elle sent percer son corps, la bouffe pour la réduire à néant. Elle s’emporte. Elle laisse ses dents se serrer. Cette impression que sa mâchoire va éclater. Cette foutue impression qu’elle est en train de se détruire un peu plus. Les cris entre les dents. La douleur étouffante. « Je ne peux pas te droguer, je ne connais pas les dosages, j’ai bientôt fini » Ca lui semble trop long. La conscience qui se fait de moins en moins présente et la brune qui succombe à la douleur, elle perd le contrôle. Avec le monstre. Ce monstre qui hante ses pensées depuis toujours. Depuis longtemps.

Elle n’est plus là. Elle file dans les rêves pleins de lui, ce qui accentue cette étrange impression de songe. C’est eux. C’est lui. L’imaginaire qu’elle ne contrôle pas. Les images qui se percutent dans le fond de son crâne et le souffle qui manque. Elle ouvre les yeux. La douleur qui bat encore dans le fond de sa poitrine et la couverture qu’elle lève pour laisser son regard se poser sur le restant de la plaie.
Sa propre nudité qu’elle contemple un moment avant de se rendre compte qu’il est là, d’entendre cette voix. Elle ne pensait pas le voir au réveil. Ressentir une nouvelle fois cette étrange impression de fantasme, de réalité déformée.
Il est là. Elle tire la couverture contre sa poitrine. La pâleur de sa peau trop à la vue. Surtout qu’avec lui elle se sent comme une enfant, pas une femme. Pas la chasseuse. Il ne peut pas voir la marque du chasseur s’il n’a pas bu son sang.
La main qui se porte au cou, elle cherche la marque. Une honte pour sa famille si elle devait en porter. Rien. « Je ne sais pas ce que tu aimes… j’ai préparé de tout. J’ai essayé de faire… simple. »
Cette douleur qui possède encore son ventre. Le silence qu’elle laisse planer avant de détacher son regard de lui pour observer le plateau qu’il vient de déposer. Les effluves se percutent à ses narines. Ça sent bon. Elle se demande comment il peut arriver à cuisiner de la nourriture humaine qui semble si appétissante.
Trop de questions. Trop de questions qui passent dans le fond de son crâne. « Merci..» Merci pour ça. Pour la blessure. « Pour la nourriture et pour l’aide

Elle ne comprend pas Narcissa. Ses raisons à lui. Elle ne sait pas son passé avec sa famille. Elle ne sait pas qu’il voulait vengeance. Elle ne sait rien. Que cette étrange fascination qui la ronge alors qu’elle devrait le tuer, le briser. Elle n’en a pas envie.
Elle a envie de se rapprocher. De le toucher. De le détailler. Lui. Seulement lui. Pas les autres. Elle se lève tout de même, laissant sa peau à vue, parce qu’elle ne veut pas déplacer le plateau qu’il lui a offert. Elle ouvre sa commode et enfile un haut pâle.
Le silence. Il pèse.
Elle revient sur le bord du lit, attrape quelque morceau de nourriture qu’elle avale. Elle a mal, encore. Être assis lui semble plus logique. C’est trop sensible. « Je ne comprends pas.» Narcissa, elle ne détache pas son regard de lui. Elle a envie qu’il s’approcher, mais il reste là. Debout. Près d’elle. « Je vous pensais imaginaire, depuis toujours.» Elle laisse son regard se poser sur le sol un moment avant de remonter vers lui. « Je ne suis pas en train de rêver.» La main à son ventre. « Je suis réveillé et vous êtes encore là.» Elle ne comprend plus rien Narcissa. Elle le cherchait, mais se bornait de mensonge pour se convaincre, pour se dire que ça n’avait rien de vrai. Qu’elle ne le croiserait jamais lui à même de l’obséder.
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MessageSujet: Re: (mircea) dark clouds cover her paradise (mircea) dark clouds cover her paradise Icon_minitimeMer 22 Avr - 20:30


Oh, I will be cruel to you. But you understand, don’t you? You are clever enough. I am a demanding creature. I am selfish and cruel and extremely unreasonable.



Les plats préparés l’écoeurent, des odeurs qui se mélangent, des mets qu’il n’est plus en droit de consommer, qui n’ont que le gout de cendre sur le bout de sa langue. Même à regarder, ça le répugne alors il s’éloigne, fait quelques pas plus loin mais l’odeur est tenace. Il incline lentement la tête au remerciement. Des gestes du passé, des gestes qui trahissent la noblesse oubliée.

La protégée qui se lève. Non. Il tend un bras pour la repousser, lui dire que c’est stupide, qu’elle risque d’éclater les coutures les unes après les autres. « Tu ne dois pas bouger, la plaie… elle risque de s’ouvrir » La neutralité parfaite dans l’intonation. L’inquiétude est abandonnée. La tête se penche doucement de côté lorsqu’il voit Narcissa se vêtir d’un haut qu’il avait retiré. Le voile pour la pudeur. « Je devais déchirer le vêtement » Il ne s’excuse pas, mais c’est suffisant. La nécessité d’arracher le tissu, de dévoiler la peau pour soigner la plaie. Du corps offert, il n’a pas mémorisé les courbes. Mircea n’a pas cet amour, ce besoin absolu pour autrui. Des corps non sexualisés. Des corps qui deviennent œuvres, uniquement.

Les ambres jouent à la curiosité, se mêlent à quelques soupçons de frayeur. « Je suis trahi par une cicatrice » Le jeu prend donc fin ? Il n’est plus ce croquemitaine soucieux des rêves ? Les épaules sont basses. Le jeu qui se clôture. Il reste encore un espoir, une idée ! « Qu’est-ce qui te permet de savoir que tu es réveillée ? Tu ne sais pas… » Les paroles ridicules, une accusation qu’il porte, le besoin de la faire douter. L’éternel reste à distance, à se jouer dans la pénombre, à fuir la lumière d’une lampe de chevet. C’est l’aveuglement pour toutes les sources lumineuses. Le besoin d’obscurité. « Que veux-tu ? Quels rêves souhaites-tu ? » La demande qu’il lui octroie. De quelques pas il s’approche mais la distance est maintenue. C’est nécessaire. Les illusions sont tout ce qu’il peut donner. Façonner, moduler, reprendre des fantasmes pour leur donner corps le temps de quelques heures. C’est une proposition dangereuse. Quelques humains se sont égarés aux limbes à cause de lui, parce qu’il était trop présent. Vampire aux jeux étranges. « Je n’exauce pas de souhait, mais je sais chasser les cauchemars, je sais t’offrir des illusions » Il tente de moduler la voix, de prétendre qu’il se soucie d’elle, mais c’est complexe. L’aisance à exprimer des émotions a disparu. Ne reste que des reliques. Des soupçons. Des morceaux flétris par les années. Il n’y a plus rien. Un cœur pourri. « Tu as tué un homme » Les paroles lancées, le rappel à l’épisode antérieur. Les mortels s’entre-tuent depuis des millénaires mais c’est toujours fascinant de les voir se battre. Une avancée. Il est à un pas de la protégée. Lui qui domine, lui qui semble trop grand pour la pièce, à l’avaler, à la remplir. Géant dans une boite. Juste une impression, une caractéristique de son espèce. Son charisme qui enveloppe et soustrait les autres. De la triche.

Le bras droit qu’il tend, la main qu’il déploie. « Tu hésites à toucher, tu hésites de peur que je disparaisse… » Le droit qu’il lui donne.



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MessageSujet: Re: (mircea) dark clouds cover her paradise (mircea) dark clouds cover her paradise Icon_minitimeMer 22 Avr - 20:51



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« Tu ne dois pas bouger, la plaie… elle risque de s’ouvrir » La voix au loin qu’elle n’écoute pas. Cette voix qui résonne dans le fond de son crâne, comme les souvenirs qu’elle tente de garder intacts depuis des années. Ils se fanent. Pour revenir quand il fait apparition. Comme ce soir. Comme maintenant. Il est encore là. « Je devais déchirer le vêtement » Elle secoue doucement la tête la poupée faussement fragile. Elle l’est pourtant. Elle l’est devant lui. Sa fragilité à elle, à même de la pousser un peu vers la folie.

Elle attrape quelques morceaux de nourriture. Elle n’a pas réellement faim. Elle a mal. Ça lui tire au ventre. Elle a envie de refermer les yeux, mais elle a peur qu’il ne soit plus là. Elle ne peut pas. La première fois qu’elle parle. Qu’elle lui parle. « Je suis trahi par une cicatrice. Qu’est-ce qui te permet de savoir que tu es réveillée ? Tu ne sais pas… » Ses doigts qui effleurent le tissu de son haut. Les cheveux en bataille. Le corps en lambeaux. « La douleur. Elle est bien réelle. Je ne rêve pas..» Un souffle. Elle se parle. Elle constate. Elle ne sait plus. Il sait comment jouer avec elle, trop. Elle déteste ça.
. « Que veux-tu ? Quels rêves souhaites-tu ? » Elle se mord la lèvre. Celles qui sont pulpeuses. Elle y plante un peu ses dents. Elle ne sait pas. Elle n’a pas envie de rêver, rester accrochée à ce morceau de réalité. « Je n’exauce pas de souhait, mais je sais chasser les cauchemars, je sais t’offrir des illusions » Elle baisse les yeux un moment. Elle attrape le plateau qu’elle pose sur la table de chevet un peu plus loin. Elle n’a pas faim. Elle a mal. Elle mangera plis tard. Pas maintenant. « Je ne suis plus une enfant. Je n’ai pas peur des cauchemars.» Ni de la mort. Ni du sang. Ni de tuer. Elle ne voulait pourtant pas mourir. Pas comme ça. Ne pas laisser la honte dans son sillage.
« Tu as tué un homme » - « Je sais.» Les souvenirs qui se percutent dans son crâne. Ça ne l’importe pas l’homme. Elle ne tremble pas de peur. Elle ne tremble que de cet étrange frisson que ce vampire lui procure.

Il s’approche. Elle ne bouge pas. Elle reste posée contre le lit, parce qu’elle ne doit pas bouger. Ouvrir la plaie est trop risqué. « Tu hésites à toucher, tu hésites de peur que je disparaisse… »
Cette foutue impression qu’il peut lire dans le fond de ses pensées. Ce n’est pas le cas. C’est vrai. Il vise juste. Elle n’a pas envie qu’il s’évapore. Pas encore. Son obsession à elle.
Elle devrait le tuer, mais elle ne veut pas. Elle ne peut pas.
Elle se mord la lèvre encore. Il est là. Trop près. Elle ne sait pas. Trop de sensations qui se percutent en elle. L’envie. La peur. La folie. L’obsession. « Je n’aime pas les mirages
Elle lève pourtant le bras. La douleur lui donne un choc et elle perd le souffle. Elle reprend pourtant. Elle pose la pulpe de ses doigts sur son bras. Le froid qu’elle ressent. Elle le connaît, le froid. Elle le connaît pour jouer la poupée qui s’offre, mais ça ne fait jamais rien naître. Là. Elle ne sait plus.
Ses doigts. Trop chauds. Ils remontent lentement contre son bras, elle goûte la texture, elle effleure la peau différente de la sienne, elle goûte. Foutue connerie. Ce n’est pas ce qu’elle doit faire. Tuer. Elle n’y arrive pas. Lui. Le géant près d’elle. Elle caresse l’épiderme trop lentement. Le reste. Le reste est trop loin pour qu’elle puisse l’atteindre. Les phalanges qui reviennent et se glissent contre son poignet. « Viens.» Souffle. Demande. Qu’est-ce qu’elle est en train de foutre? Des conneries.
Qu’il vienne. Qu’il se pose près d’elle. Elle veut savoir. Elle veut plus. Son nom. Quelque chose de tangible. « J’aimerais un prénom.» Le sien. Il sait ce qu’elle veut. Toujours plus. Un peu plus que ça.
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MessageSujet: Re: (mircea) dark clouds cover her paradise (mircea) dark clouds cover her paradise Icon_minitimeJeu 23 Avr - 14:16


Oh, I will be cruel to you. But you understand, don’t you? You are clever enough. I am a demanding creature. I am selfish and cruel and extremely unreasonable.



Une enfant. Il ne sait pas. Mircea ne différencie pas les années. Depuis combien de temps qu’il l’a suit, l’observe et se faufile dans ses rêves et fantaisies ? D’elle, il sait tout mais ignore volontairement l’essentiel. L’idée que sous l’apparence de poupée, se cache peut-être la traque. « Tu n’as pas peur des monstres sous ton lit, mais tout le monde craint ses cauchemars » Personne n’échappe au sommeil, personne ne peut prétendre à combattre les peurs qui grouillent.

Les yeux se ferment. Il n’a jamais permis les contacts avec elle. Toujours lui qui effleurait la peau, jamais le contraire, lui qui la regardait dormir, lui qui soulevait les draps et tissus mécréants. La chaleur l’étonne toujours, une brûlure à laquelle il avait envie de retirer le bras. Mais il le laisse, Mircea attend, ne sait pas. Narcissa qu’il garde en vie depuis de nombreuses années, Narcissa qu’il ne touche pas, Narcissa qu’il aime comme tous les autres éphémères. C’est du temps qu’il accorde à sa vie, encore quelques années, mais pas assez. L’envie qui est là. La chair dévoilée, les veines à éclater. Il convoite la mort.

Un prénom. Le visage se ferme à la demande, se dénude de toutes les émotions. Il ne reste que l’absence. Donner son prénom, c’est octroyer du pouvoir. De quelques pas, il est assis sur le lit, à côté d’elle, à l’odeur qui le tue. L’humain qui se couple au sang séché. C’est l’envie tenace de perforer l’intérieur des cuisses, mais il se défait, s’écarte à nouveau, incapable de rester plus longtemps, incapable de supporter la présence. Ce n’est qu’une humaine et voilà ce qu’elle provoque, la débâcle de ses émotions. Il ne peut plus, c’est de trop, insupportable, les aimer lui coute, les adorer est une bêtise. C’est au mur qu’il se réfugie, dans les ombres qui sont sa protection. Ne subsiste que l’ambre qui rougeoie du festin avorté. « Obtenir le prénom d’un cauchemar, c’est avoir le droit de l’emprisonner » La voix qui claque. Mircea jongle avec les émotions, ne parvient pas à se décider. C’est un capharnaüm. « Tu dois aller à l’hopital » Les sutures qu’il pointe du doigt. Le méfait réparé  mais c’est maladroit. Il est à la porte en un battement de paupière. Ses mouvements qu’il ne contrôle plus. L’envie de jouer à l’humain est passée, à la chimère, c’est du passé maintenant. La colère qui palpite. Il est démasqué le croquemitaine.  « Au revoir » Pas un regard. Il n’est pas pour les départs dans la douleur. Ne pas revenir, c’est la promesse qu’il se fait. Pas d’autre rencontre, pas d’autre jeu. Se permettre de la revoir signerait la fin.

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