JUDIT ♣ la rationalité envers et contre tout.

Invité Invité poisoned soul

FROM @CREDIT ICI / CELEBRITE @RACHEL BILSON

Merzsac, Judit
Nous contemplons l'obscur, l'inconnu, l'invisible.

nom ; Merzsac. ~ prénom ; Judit. ~ âge ; 29 ans. ~ origines ; hongroises. ~ race ; humaine. ~ clan ; //. ~ pouvoirs ; //. ~ métier ; chirurgienne cardiaque. ~ orientation sexuelle ; hétérosexuelle. ~ statut matrimonial ; célibataire. ~ caractère ; obstinée, courageuse, charismatique, franche, hautaine, impatiente, ambitieuse, dynamique, brillante, opiniâtre, serviable, indépendante, arrogante, exubérante, infatigable, attachante, enthousiaste, impulsive, sensible, persévérante, autoritaire, intrépide, pétillante. ~ les légendes, tu en penses quoi ? ; Une plaisanterie qui a assez duré. Adolescente, Judit se prêtait au jeu avec le sourire. Quand elle partait camper avec ses amis, ils évoquaient toujours diverses légendes autour du feu. Ils s'amusaient à se faire peur. Mais Judit ne croyait pas une seule seconde à ces âneries. Elle prenait un malin plaisir à terroriser ses amis en laissant aller son imagination toujours plus loin dans l'horreur. Ses histoires étaient les plus monstrueuses, les plus effrayantes. Jamais elle n'avait peur, jamais elle ne doutait, pas même lorsque des bruits menaçants emplissaient la forêt et terrorisaient le reste du groupe qui préférait souvent faire demi-tour, apeuré à l'idée de dormir au milieu des bois, au cœur du danger. Judit était la seule inflexible, la seule qui ne doutait jamais, la seule qui refusait catégoriquement d’accorder le moindre crédit à ces légendes ; elle ne croyait pas à ces histoires et elle n’y croirait jamais ! Et un beau jour, elle en eu marre de supporter ces divagations, ces discours insensés et ces explications irrationnelles qu’on cherchait sans cesse à lui faire avaler. Alors elle est partie. Et aujourd'hui, de retour à Budapest, elle a toujours la même conviction. La seule différence : ces idioties ne la font plus rire. Plus du tout.

*

Judit a toujours été très brillante. Elle vient d’achever son internat et d’obtenir son diplôme de chirurgienne cardiaque. Une carrière qu’elle savait sienne alors qu’elle était encore toute jeune. En effet, Judit a très tôt accordée sa confiance à la science, rejetant par la même occasion tout ce qui relevait de ce qu’elle nommait avec mépris des « délires de l’imagination ». Au début, elle plaisantait là-dessus et n’hésitait pas à se prêter au jeu ; mais quand elle a compris que certains de ses amis croyaient dur comme fer à ces absurdités, elle a commencé à s’éloigner, à se faire distante et méprisante. Elle ne supportait pas qu’on envisage qu’il existe réellement des lycans, des vampires ou encore des sorcières. Judit ne supportait pas cette naïveté qui semblait contaminer l’ensemble de son entourage et qui atteint son degré maximum le jour où on retrouva le corps de sa mère, déchiqueté. Son père et sa petite sœur accusaient ces créatures de l’ombre, ces monstres assoiffés de sang … De quoi faire perdre la tête à la jeune fille qui ne comprenait pas pourquoi personne n’acceptait le fait que sa mère avait été victime d’un tueur psychopathe ayant organisé toute une mise en scène destinée à se jouer des habitants de Budapest et de leurs stupides légendes. Là, c'en était trop pour la jeune femme qui n’hésita plus à partir à Londres afin de poursuivre ses études de médecine loin de ce cauchemar délirant et sanglant.

En 12 ans, elle n’a jamais remis les pieds en Hongrie, jamais. Sa sœur venait lui rendre visite deux fois par an, mais ces derniers temps, Judit n’avait même plus envie de la recevoir puisque Viktoria évoquait toujours ces stupides légendes auxquelles elle semblait s’accrocher comme à une bouée de sauvetage ; le surnaturel était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour affronter et accepter la mort de sa mère. Judit voulait bien tolérer cette attitude comme le résultat d’un choc post-traumatique … mais cela ne signifiait pas pour autant qu’elle acceptait d’entrer dans le jeu de sa sœur et d’hocher gentiment la tête lorsqu’elle celle-ci énumérait la liste des preuves irréfutables de l’existence des ces créatures. Par conséquent, lors du dernier voyage de sa sœur, Judit avait été claire : « Ecoute moi bien Viktoria. Tu me fatigues ! Tes histoires de vampires et de lycans, tu peux te les garder. Ce sont des conneries. De belles conneries. Tu t’es accroché à ça parce que c’est le seul moyen que tu as trouvé pour supporter la mort de maman, mais il est temps que tu grandisses un peu. Maman est morte. Assassinée. Pas par un vampire. Pas par un lycan. Par un fou ! C’est clair ? Ca fait plus de dix ans qu’elle est partie, DIX ANS ! Alors passe à autre chose, merde ! Tourne la page ! Arrête de te faire du mal pour rien. »

*

ton pseudo : anaa. ~ âge : 22. ~ pays : France. ~ fréquence de connexion : 5/7. ~ comment t'es arrivé ici? : grâce à PRD. ~ un commentaire? : le forum a l’air génial ; le coup de cœur que je cherchais !.

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story of my life
Quand la lune apparait dans la brume des plaines.

- Docteur Merzsac, on a eu un appel pour vous.
- A quel sujet ?
- Je n’ai pas tout compris, le monsieur parlait mal anglais. Je n’ai même pas compris son nom. Il avait un accent des pays de l’est, genre russe. Le numéro est peut être de là-bas d’ailleurs …
Judit éprouva un étourdissement. Elle se sentit pâlir et fut obligée de s’agripper au comptoir pour conserver son équilibre. Les précisions que venait de lui donner la secrétaire étaient brutalement entrées en collisions avec son imagination et tout un film était en train de se produire sous ses yeux. Un mauvais film.
- Docteur Merzsac, vous allez bien ? … Docteur !?
- Oui oui … ça va, ça va.
Judit confirma ses dires d’un léger hochement de tête.
- Vous voulez boire un peu d’eau … ?
- Non, ce n’est pas la peine, merci.
Judit se redressa, passa une main dans ses cheveux et s’efforça de sourire à son interlocutrice. Elle n’avait aucune raison de s’emballer comme elle venait de le faire. Depuis quand laissait-elle son imagination prendre le dessus !? Tout ce qui venait de lui traverser l’esprit n’était qu’inventions, suppositions et chimères. Elle devait s’en tenir aux faits. S’en tenir à la science. A l’empirique. Cette pensée permis à la jeune femme de reprendre contenance. Elle se racla légèrement la gorge avant d’inciter la secrétaire à reprendre où elles en étaient restées :
- Eh bien Jess, qu’est-ce qu’il voulait ce monsieur ?
- Euh … il …
- Jess, on m’attend au bloc, je n’ai pas toute la matinée. Je vous écoute.
- Il était bizarre et un peu incompréhensible. Il a dit qu’il devait absolument vous parler, que vous deviez savoir, que vous ne voudriez pas savoir mais que vous deviez savoir. Et après il a dit … il a dit …
- Il a dit quoi !?
- Il a dit qu’elle était morte. Qu’elle avait voulu prouver la vérité et qu’elle était morte.
Un silence s’installa. Judit était pâle comme un mort. L’espace d’un instant, son cœur avait cessé de battre. Elle ne sentait plus le poids de son corps. Elle se sentait s’éloigner, petit à petit. Sa vue se troublait. Elle ne distinguait plus le moindre contour, et très vite, les couleurs ne se dissociaient plus les unes des autres. Elle ne voyait plus qu’une vive lumière jaune et aveuglante, une lumière qui s’éteignit brusquement.

Au moment où son corps lâchait prise, l’obscurité l’engloutie.

*

Judit remercia l’hôtesse d’un sourire et s’engouffra dans l’allée qu’on venait de lui indiquer. Quelques pas suffirent à la jeune femme pour regagner sa place. Elle avait pris un billet en classe affaire et avait longtemps hésité à payer une deuxième place afin d’être certaine de ne pas hériter d’un insupportable compagnon de voyage à sa droite. Malheureusement pour elle, son bon sens avait pris le dessus et voilà qu’elle se trouvait en train d’adresser un bonjour faussement sympathique à son voisin. Priant pour que ce dernier ne soit pas frappé par l’envie de discuter, Judit rangea son bagage à main avant de s’enfoncer dans son siège. Afin d’échapper à tout acte de sociabilité, elle s’empressa d’attacher sa ceinture et de fermer les yeux. La tête appuyée contre le hublot, elle ne cessait de se demander quel pouvait bien être l’intérêt de ce voyage ... Pourquoi rentrait-elle à Budapest au juste ? Qu’est-ce que ce retour allait lui apporter si ce n’est douleur et regrets ?

Judit entrouvrit les yeux. L’avion venait de décoller et Londres s’éloignait, se faisait de plus en plus petite, et bientôt, ne fut plus qu’un tas d’ombres et de contours indissociables. Ca y est … Elle était en route pour Budapest. Jamais elle n’aurait pensé y revenir un jour. Jamais elle n’aurait cru monter dans un avion pour cette ville maudite de son enfance, ville où on avait assassiné sa mère une dizaine d’années plus tôt, ville qui venait maintenant de lui prendre sa petite sœur. Judit ravala silencieusement les larmes qui lui montaient aux yeux. Elle savait qu’elle allait devoir se montrer forte pendant les prochains jours. Elle ne resterait pas longtemps de toute façon. Le temps d’assister à l’enterrement et de prouver à son père que ce meurtre n’avait rien à voir avec une quelconque créature surnaturelle. Mais ce dernier point, Judit n’y consacrerait pas plus de quelques jours – voire quelques heures – car l’obstination de son père était telle qu’elle ne parviendrait probablement jamais à lui faire entendre raison. Et puis elle n'avait pas de temps à perdre ... elle avait une opération importante à réaliser la semaine suivante.

Judit ne parvint pas à dormir pendant le trajet. Elle ne cessait de penser à son retour, à ces retrouvailles avec son père qu'elle n'avait pas vu depuis dix ans, à tous ces gens à qui elle n'avait pas donné la moindre nouvelle, ceux qu'elle avait quitté comme une voleuse, sans prévenir, sans rien dire. Elle se demandait ce qu'ils étaient devenus, mais plus encore, elle espérait ne croiser personne. Elle ne resterait pas de toute façon. Avec un peu de chance, en une semaine, elle n'aurait qu'à affronter son père, ses oncles et ses tantes. Après tout, Budapest est une grande ville ...

poisoned soul · poisoned soul √ Messages : 1108 √ Date d'inscription : 21/03/2015

DE LA VIANDE tongue

Ne prends pas peur, on prend soin des humains Cool

Bienvenue et si tu as des questions, n'hésite pas clown

Invité Invité poisoned soul

Bienvenue

et bonne continuation pour ta fiche.

poisoned soul · poisoned soul √ Messages : 1180 √ Date d'inscription : 05/04/2015

Bienvenue sur PS!! Bonne rédaction pirat

Invité Invité poisoned soul

Bienvenue parmi nous avec la belle Rachel

Invité Invité poisoned soul

Merci à tous clown

J'ai terminé ma fiche :D

Invité Invité poisoned soul

Bienvenue, camarade humaine !

poisoned soul · poisoned soul √ Messages : 1108 √ Date d'inscription : 21/03/2015

bravo tu es validée

C'est particulièrement intéressant de jouer une humaine qui ne croit pas aux créatures, malgré tous les indices sur son chemin . Donc j'ai hâte de voir comment elle va évoluer

Pour débuter ta vie dans le forum, il ne faut pas oublier de remplir correctement ton profil. C'est très important de venir recenser ton avatar pour ne pas qu'une autre personne tente avec la même tête que toi. Il faut en profiter pour jeter un coup d'oeil au reste des demandes et pense à lire correctement les annexes parce que nos bêtes ne sont pas comme dans les films et différent de ce qu'on voit en ce moment à la télévision.

Maintenant que tu as fait toutes ces étapes ennuyeuses, nous t'invitons à te créer ta fiche de lien et à la compléter le plus vite possible. Il y a une fiche de lien à votre disposition, pour suivre les couleurs du forum et pour vos fiche tentez de ne pas déformer le forum avec vos fiche, c'est un maximum de 430px. Juste un petit rappel pour les posts rp, si vous mettez des cadre et tout, veuillez à ce que cela ne dépasse pas 430px en largeur, pour ne pas déformer le forum. merci. Une fiche a été construit pour vous ici : fiche pour les posts rp . Et surtout. Have fun.

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