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(clive) thinking out loud

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MessageSujet: (clive) thinking out loud (clive) thinking out loud Icon_minitimeMer 10 Juin - 17:06



thinking out loud
    ft. Vega & Clive

Cette envie de revenir, parce qu’elle est curieuse, parce qu’elle aime cet endroit. Pas de vulgarité. Par les cuisses qu’elle écarte pour de l’argent. Un masque de plus pour jouer. Un métier qui l’amuse. Ce jeu qu’elle aime poser. Les danses. Les regards qui convoitent. Les sourires qu’elle pose.
La musique qui vrille les tympans. Elle revient pour une raison. Pour le revoir. Cet humain au regard vide, au cœur brisé qui palpite faiblement au fond du torse. Ce petit humain qui a capté son attention. Être supérieur. Elle ne sait pas. Elle ne comprend pas l’envie de le voir, de le revoir. Elle ne sait rien, que les quelques mots de ces lèvres tenantes, l’odeur de son sang qui plane dans son crâne.
Elle danse. Elle laisse son corps bouger sur le rythme. Un corset qui oppresse sa poitrine. Le corps à la vue, mais rien qu’elle ne montre vraiment. Le regard qu’elle finit par croiser. Cet homme qu’elle est venue chercher ce soir. Cet humain. Il a ce quelque chose de fascinant, elle a envie de lui vriller les mots de la bouche, de toucher la chaleur de sa peau. Ce qu’elle n’a plus depuis trop longtemps. Le temps qu’elle sait trop bien, qu’elle finit par oublier. Elle ne sait plus la saveur de l’humanité. Que les joies d’être un monstre. La danse. Le regard qu’elle ne lâche pas. Pas trop insistante. Pas trop sensuelle. Elle ne peut pas. Elle sent qu’il lui filera entre les doigts si elle joue trop. Un rôle qu’elle doit endosser. La femme différente. Pas la femme fatale.

La musique se termine, elle file vers la coulisse, retire le corset, enfile une robe plus adéquate. Le maquillage contre sa peau opaline. Les quelques cadavres qu’elle a semés dans son sillage avant de venir ici. La peau pas trop pâle.
Elle file entre les tables. Elle le cherche lui. Cet humain. Cet homme. Elle ne connaît que quelques mots échangés rapidement. Elle en veut plus Vega. Curieuse.
La chaise qu’elle repousse doucement et elle s’y pose. Le regard qu’elle accroche. La pulpe des doigts qui file contre la table et elle y prend appui de son coude, le menton qui vient se poser dans la paume de sa main. Elle laisse ses iris détailler le regard, les yeux. Ca ne lui ressemble pas de s’intéresser à un humain. Elle qui n’aime que les monstres avides de jeu et de violence. Il semble perdu. Ce noir dans le fond des yeux. L’odeur du sang qui plane. Pas d’envie de détruire. Que de goûter, jouer sur le terrain, apprendre le fond du cœur qui bat de travers. Le cœur déficient qu’elle entend et le pouls qu’elle perçoit dans le cou.
« Vous êtes un habitué?» La moquerie dans le fond de la voix. Elle ne sait pas, mais elle s’en amuse. Un sourire passe sur ses lèvres roses. Il sait qu’elle pousse le jeu. C’est son rôle de danseuse, de séduire les clients et les pousser à consommer. Elle s’en fou. Vega, elle fait comme bon lui semble. « Normalement je dois venir ici pour séduire les clients et les inciter à dépenser.» Les yeux qu’elle observe. L’envie d’entendre sa voix, de le savoir, de le connaître, qu’il lui appartienne. Elle. La possessive. « Je n’ai pas pu obtenir le prénom la fois d’avant.» Les doigts qui tapotent sa peau trop pâle. Le regard dont elle ne se détache pas. Elle déteste ça. La sensation d’être faible. De céder à un humain. La curiosité mal placée.
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MessageSujet: Re: (clive) thinking out loud (clive) thinking out loud Icon_minitimeJeu 11 Juin - 13:20



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ft. vega et clive

Il avait eu le besoin de la voir, de l'admirer une seconde fois. Le besoin de ressentir son cœur mort palpiter un peu, de voir ses doigts s'agiter sur la table. Il avait eu le besoin de sombrer une nouvelle fois dans son regard, d'admirer ses courbes et de ressentir ses yeux plonger dans les siens. Il avait eu le besoin de se perdre en cette soirée, d'oublier les péchés d'antan et de sombrer. Sombrer dans cette liqueur qu'il aimait tant, sombrer avec cet intense besoin au creux des lèvres. Sombrer pour oublier les souvenirs qui l'hantaient. Et il avait en lui une peur étrange ; celle de ne pas la revoir. Il en avait besoin, il en avait rêvé. Il voulait l'admirer une seconde fois pour ressentir encore son cœur cogner contre son torse. C'était merveilleux que de la regarder. Comme un rayon de soleil qui illumine un mince filet de poussière. Comme une pluie d'étoiles qui s'abat sur la ville. Comme un incendie qui brûle au creux de ses hanches. Et elle était là. Comme dans ses souvenirs, elle était belle. Elle avait un quelque chose dans son regard ; quelque chose qui soulevait mille questions. Qui agitait son imagination, i voulait savoir. Il voulait tout découvrir de chez elle pour ne jamais l'oublier. Graver le moindre détail de son visage, le son de sa voix, sa mélodie écarlate pour ne jamais perdre l'envie d'écrire. Penser ses maux à travers les mots d'un écrivain déchu. D'un pécheur qui avait perdu son don par la mort de sa bien-aimée.

Il avait eu le plaisir coupable de se rendre au cabaret. D'aller la voir une seconde fois, mais il ne regrettait pas. Comme dans ses souvenirs, elle était belle. Il y avait ce quelque chose dans son regard. Comme dans ses souvenir. Elle était merveilleuse, divine. Il en perdait presque les mots. Alors lorsque la musique s'éteignit et que le monde s'envola vers sa tristesse dorée, il resta figé. Il l'attendait, peut-être. Il n'avait juste pas envie de partir. Pas envie de s'éloigner de cette honteuse soirée passé à l'observer. Et il avait eu raison. Elle revenait vers lui. De près, elle était encore plus belle. Et si sensuelle. Il ne parvenait pas à détacher son regard de la chaise qu'elle venait de tirer. Comme s'il était envoûté par tant de beauté. Comme s'il avait tort de rester après ce qu'il avait fait. Il méritait les ténèbres, la noirceur du passé et les remords jusqu'à sa mort. Mais elle, elle était si irrésistible. C'était plus fort que lui. Alors lorsque ses mains se mirent à trembler, il serra son verre un peu plus fort. En espérant qu'elle ne l'avait pas remarquée. Il ne voulait pas l'effrayer. Il ne voulait pas la faire fuir. « Vous êtes un habitué ? Normalement je dois venir ici pour séduire les clients et les inciter à dépenser. » Il laissa le silence prendre le contrôle de lui-même, comme incapable de répondre. Il était tout bonnement ensorcelé.

Et il y avait son sourire. Dieu, qu'elle était belle. Avec ses joues rosies, ses lèvres rouges et ses longs cheveux bruns. Et ce regard. Dieu, ce regard ! Il en perdait ses moyens. Il en perdait les mots, lui, l'écrivain. « Je n’ai pas pu obtenir le prénom la fois d’avant. » Instinctivement, ses yeux se détachèrent de la demoiselle et se posèrent sur son verre. Il en était presque gêné, presque intimidé. « Clive. C'est Clive. » Il lui jeta un regard empli de curiosité, presque honteux d'être tellement intriguée par cette femme. Tellement inspirée par cette inconnue. Comme une vieille habitude, ses mains portèrent son verre à ses lèvres. Il buvait pour oublier qui il était. Buvait pour oublier ce qu'il avait fait. « Et vous ? » Il avait presque honte de lui demander son nom. Il avait peur de la voir s'enfuir, de la voir se moquer de lui. Il savait qu'elle avait l'obligation de jouer avec lui, comme un chat avec une souris. Comme un monstre avec son créateur.
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MessageSujet: Re: (clive) thinking out loud (clive) thinking out loud Icon_minitimeJeu 11 Juin - 20:23



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    ft. Vega & Clive

« Clive. C'est Clive. » Le prénom qui résonne au fond du crâne alors qu’elle ne détache pas ses yeux du visage, des traits singuliers qui lui plaisent. Les visages qui ne sont pas comme les autres, les traits différents. Ca fascine son regard, capte son attention. Vega qui s’approche d’un humain, qui ne plante pas les lames assassines au cou. Que les mots. Que le regard qu’elle sonde, que l’envie de voir derrière le visage. Les maux qui rongent. Les palpitations du cœur qu’elle entend. Elle n’a plus rien. Que la mort. Que le cœur noir. Que les années qui ne changent pas ses traits. La beauté dans le temps. « Clive.» Le prénom qui roule contre sa langue. Ce prénom qui n’est pas hongrois. Pas de la ville. Pas de l’endroit. Ça sonne américain. « Vous êtes américain Clive?» le prénom qu’elle prononce encore, qu’elle aime sentir rouler contre sa langue. « Et vous ? » Un sourire. Elle se détache de la table, son dos qu’elle pose contre le dossier de la chaise et les jambes qu’elle croise. Tissu volatile qui glisse à la cuisse, dévoile la chaire de ses jambes. Elle ne sait pas. Une identité volée ou le prénom réel qu’elle offre. La question qui tracasse. Le vrai qu’elle ne donne que rarement. Qu’à son enfant. Poignée de personne qu’elle peut compter sur sa main, contre ses doigts agiles dont elle aime jouer. « Vega.» La vérité qu’elle souffle. Le prénom qu’elle envoie. Elle ne comprend pas. Elle ne se comprend pas. Tant de confidence pour ce petit humain qu’elle ne connaît pas, jouet qu’elle devrait briser entre ses dents affûtées. Petit humain qui captive son regard, fait naître cette foutue envie de savoir qui ne lui ressemble pas. Trop douce. Les gestes qu’elle pose. Le ton qu’elle pense. Les mots qu’elle ne lance pas sans savoir. Pas trop. Un peu. Pas de provocation. Une étrange fascination. Cet homme. Le mal sur les traits, le désespoir qui lèche le visage.

Le regard qu’elle lâche un moment, le regard de son patron dans son dos. Qu’elle séduise. Qu’elle fasse semblant. C’est son rôle. Le regard qu’elle attrape. Cette envie de lui briser la nuque. Elle approche sa chaise de Clive. Qu’elle joue le rôle. Que ce patron arrogant laisse le vampire jouer son jeu, assouvir ses envies de savoir. La curiosité qui percute son crâne. L’odeur de son sang qui flotte dans l’air et le palpitant qui joue un rythme régulier. « Je dois jouer le jeu pour que le patron me laisse tranquille.» Les yeux qui roulent. Cette envie de s’enfuir. La promiscuité qu’elle instaure. Vega, elle se penche. Les mots à son cou. L’odeur du sang qui percute et les envies qu’elle refoule. « Je n’ai pas envie de jouer un jeu. Dès qu’il tourne, je propose qu’on s’éclipse.» La gamine qu’elle joue. Le rôle qu’elle ne voulait pas jouer. Vega qui ne se ressemble pas. Un jeu différent. La fascination. Les traits qu’elle aime regarder. L’odeur qui s’imprime au fond du crâne et le visage qu’elle aime aduler. Elle crève de savoir. La soif d’en apprendre plus. Les phalanges qui glissent autour du bras. « Maintenant.» Elle se lève, l’entraîner avec elle vers a sortie. Les regards sur eux. Le sourire posé à ses lèvres. La sortie qu’elle atteint et le bras qu’elle relâche doucement. Un rire qui glisse entre ses lèvres et le regard qu’elle porte sur lui. La main qui se glisse autour de son bras et elle s’approche de lui pour se mettre en marche. « Vous aimez la musique?» L’homme qu’elle entraîne avec elle. Le jouet qu’elle convoite. L’humain qui obsède. « Il y a une boîte de blues pas trop loin. C’est parfait.» Un sourire. Les masques qu’elle ne pose qu’à moitié. Son amour pour la musique qu’elle démontre. Elle veut savoir. Elle parle trop. « Clive. Qu’est-ce qui vous amène à Budapest. Vous avez appris la langue correctement, mais votre accent trahis et votre prénom.» Le bras qu’elle ne lâche pas. Le chemin qu’elle impose.
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MessageSujet: Re: (clive) thinking out loud (clive) thinking out loud Icon_minitimeSam 13 Juin - 9:04



thinking out loud
ft. vega et clive

De prés, elle était encore plus belle qu'il ne l'avait imaginée. Elle dégageait un arôme si enivrant, c'était hypnotique. Hypnotique de plonger son regard dans le sien et de se laisser sombrer dans cet océan bleu. Il en avait ses mains qui tremblaient. À cause de l'alcool. À cause des souvenirs. À cause d'elle, aussi. Elle lui faisait perdre ses moyens, pour il ne savait quelle raison. C'était comme tomber au fond d'un gouffre et lever les yeux au ciel pour en admirer la splendeur. Et chercher à atteindre les nuages qui se dessinaient loin, très loin, en haut. C'était purement hypnotique. « Clive. » Il avait eu un frisson qui avait parcouru son corps tout entier. Au fond de lui, quelque chose brûlait. Quelque chose s'agitait. Comme si cette femme était capable de le réveiller de cette somnolence dans laquelle il se trouvait depuis deux ans. Deux ans déjà. Deux foutues années qu'elle était partie, qu'il s'était abandonné à lui-même. Deux années dans lesquels il sombrait au fond de ce gouffre.  « Vous êtes américain Clive ? » Cette façon de répéter sans cesse son nom. De faire rouler les lettres au creux de ses lèvres. Et ce regard brûlant. Il chercha à poser ses yeux sur quelque chose de différent que son joli teint. Il y avait son verre vide, devant lui. Il acquiesça d'un simple hochement de tête. Les mots lui manquaient, les maux le quittaient. Hypnotique. « Vega. » qu'elle s'appelait. Vega. Il répéta à plusieurs reprises le nom dans son esprit. En grava la saveur, le goût, le mélange qui s'en échappait. C'était un joli prénom. Ses doigts frétillèrent autour de son verre. Vega.

Il replanta son regard dans le sien. Elle s'en évada. Vega. Qu'elle était belle. Qu'elle lui rappelait tout ce qu'il avait perdu. Par sa faute. Par la naissance de son addiction. De son amour pour l'alcool. Et les maux. Ces maux qui le torturaient, ces blessures qui le saignaient un peu plus. Comme peint sur son visage de malade, comme gravé dans son cœur de rage.  « Je dois jouer le jeu pour que le patron me laisse tranquille. » Il se noyait dans ses yeux. Au loin, il entendait presque le bruit des vagues qui s'écrasaient contre les rochers. C'était son cœur. Son cœur qui s'affolait devant elle. Devant l'hypnotique demoiselle.  « Je n’ai pas envie de jouer un jeu. Dès qu’il tourne, je propose qu’on s’éclipse. » Ses yeux s'ouvrirent brusquement. Ses doigts se serrèrent un peu plus autour de son verre. Son visage se décomposa. Son âme se consuma. Il y avait devant lui, dans son esprit, le visage de sa femme qui dansait. Et cette voiture retournée, cette neige qui s'abattait sur le paysage et cette odeur de mort. Partout autour de lui. Comme s'il n'était destiné qu'au chaos. Comme s'il était le déchu. « Maintenant. » Elle se leva. Il la suivi, sans trop savoir comment. Sans trop savoir pourquoi. Il était silencieux. Comme incapable de prononcer un seul mot.
Pourtant, en son esprit mort, il y avait des milliers de mots qui s'agitaient. Des idées. Des pensées. Comme une mystérieuse invasion d'imagination, d'inspiration, qui arrivait. Et son visage à elle. À l'hypnotique. À Vega. Elle l'inspirait. C'était elle. Et son bras qu'elle passa autour de lui. Cette voix mélodieuse qui résonnait au creux de ses oreilles. Ce rire teinté d'histoire. « Vous aimez la musique ? Il y a une boîte de blues pas trop loin. C’est parfait. » Il hocha la tête. Lentement. Presque machinalement. Il était dans ses pensées. Dans ses histoires. Comme ailleurs. « Je vais où vous allez, Vega. » Sa voix se brisa en un faible murmure. Il était intimidé. Il était désespéré. Il était intriguait. Comme si une corde était lancée tout en bas du fossé. Comme si une voix le priait de sortir de ce gouffre. Comme s'il avait des idées. L'idée de s'en accrocher. L'idée de se défaire du passé. L'inspiration de l'hypnotique demoiselle. Quelque chose chez elle. Dans son regard. Dans ses mots. Dans le son de sa voix. Il était silencieux. Silencieux comme un rat mort qui attendait. Comme un malade assoiffé de sa liqueur. Il s'avançait vers l'inconnu, ce chemin noir qui se dessinait devant lui. Et à ses côtés, Vega.
« Clive. Qu’est-ce qui vous amène à Budapest. Vous avez appris la langue correctement, mais votre accent trahis et votre prénom. » Il baissa la tête, son regard chercha le sol. Il n'avait pas souri de la soirée. Il n'avait pas ri de la soirée. Il était triste. Il était déchu. Désespéré. Il ne voulait pas teinté de noir cette jolie femme pleine de couleurs. Il ne voulait pas la blesser. L'anéantir de ses maux. La torturer. « C'est exact, je suis américain. » Lentement, il se détacha de son emprise. Ses mains allèrent dans ses poches. Comme pour se protéger d'elle. Comme pour éviter qu'elle ne vienne s'accrocher une nouvelle fois à son bras. Son coeur dansait. Ses idées fusaient. Quelque chose clochait. « Et vous, d'où venez-vous ? Je ne peux pas croire qu'une femme, pleine de beauté et de couleurs comme vous l'êtes, soit le fruit d'un pays aussi triste et sombre. » Il haussa un sourcil. Les mots, seuls, sortaient de ses lèvres. Il était agité, perturbé. Mais terriblement intrigué. Comme hypnotisé.
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MessageSujet: Re: (clive) thinking out loud (clive) thinking out loud Icon_minitimeLun 15 Juin - 12:13



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    ft. Vega & Clive

Il se détache de sa main. Elle entend le cœur qui palpite, elle ne comprend pas sa fascination. Ce besoin de le posséder lui. Avec les humains, ça n’arrive que très rarement. Jamais. Lui. Ce quelque chose de fascinant. Qui capte l’attention. Le noir qui suinte. Un jouet de plus. Un petit humain à avoir. Il se détache de son bras, elle laisse un sourire passer sur ses lèvres. Elle a envie de plus. Savoir plus. Comprendre le noir. Comprends les maux et le cœur inconstant.
« C'est exact, je suis américain. Et vous, d'où venez-vous ? Je ne peux pas croire qu'une femme, pleine de beauté et de couleurs comme vous l'êtes, soit le fruit d'un pays aussi triste et sombre.  » Elle imprime les pas dans le sol. Elle croise les bras. Mime le froid, mais elle ne ressent rien. Qu’un cadavre vivant. Qu’une femme pour le briser un peu plus. Le briser lui. « Je suis norvégienne.» La vérité. Elle ne sait pas ce qui lui prend. Elle qui sait jouer les rôles. Elle qui fait semblant. Elle lance les mots. Elle lance quelques bribes de vérité sur elle. Vega. Elle est trop captivée, intriguée, ça fou son cerveau en l’air, elle ne réagit pas normalement. Pas maintenant. Elle qui contrôle normalement. Elle se perd. Elle sort du chemin tant convoité.

L’endroit qui finit par se dessiner, la musique qui se fait entendre. Vega, elle aime l’art. Quelque chose qu’elle ne montre qu’à peu de gens. Ses meurtres, elle aime prend du temps à les placer, créer des scènes, de l’esthétisme, de la beauté.
La porte se pousse et la musique se percute aux tympans. La musique des cœurs palpitants. Du sien qu’elle entend, qu’elle reconnaît à son rythme irrégulier. Cœur brisé. Cœur boiteux. La blonde se trouve une place. Elle se laisse happer par la musique. Son corps qui vacille un peu. Les passions qu’elle ne partage pas. L’art. La musique. Elle qui sait jouer de trop d’instruments, à force de vivre. Elle attrape la main de Clive pour l’entraîner à la table avec elle. Lui faire reprendre place. Elle doit faire semblant de boire, elle droit faire semblant d’être ce qu’elle n’est pas. Elle ne sait plus comment jouer les humaines. Trop de temps qui passe. Trop de siècles qu’elle erre.
Elle reprend le jeu. Elle reprend la pose. Le menton qui se pose dans la main, le regard qu’elle laisse se poser sur lui. Pas la séductrice hors pair. La femme aux masques. Que Vega. Simplement Vega. C’est trop. Elle qui ne donne rien, elle offre sans comprendre. Elle montre les intérêts, elle offre les envies et les vérités. « Vous êtes bien silencieux Clive.» Un sourire qu’elle offre. Le regard qu’elle finit par détacher de lui, les musiciens qu’elle observe, la passion dans le fond des yeux. Elle aime cet endroit. Elle aime la musique. Elle qui ne montre rien. Qui joue depuis des années. Cache les côtés humains, pour ne pas se faire piétiner. Pour ne pas être faible. Elle refuse.
La serveuse qui fait son apparition. Les verres qui se commandent. Qu’elle boive pour faire semblant, mais le goûte de cendre qu’elle déteste. Pour le jeu, elle sait mentir. Elle ne sait pas ce qu’elle veut. Pas avec lui. Le fascinant. Lui qu’elle risque de briser. Les verres qui se déposent et le sien qu’elle attrape. Ce liquide dégoûtant. Elle n’aime pas faire semblant, mais elle n’est pas désireuse d’attirer les soupçons du petit jouet convoité. « Qu’est-ce qui vous préoccupe?» Le souffle. Le murmure qu’elle lance. Elle voit quelque chose dans les yeux, elle comprend plus que les autres, mais il ne voudra sûrement pas parler, pas lancer, pas expliquer. Elle veut pourtant. Elle veut savoir sans forcer.

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