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Meeting with the law {ft. Leonóra

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James Batthyány
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James Batthyány
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MessageSujet: Meeting with the law {ft. Leonóra Meeting with the law  {ft. Leonóra Icon_minitimeDim 31 Mai - 20:43



Meeting with the law.
ft. Leonóra & Andrew.

Ce matin-là, dès mon arrivée au bureau, mon patron, le procureur, m’avait convoqué dans son bureau, pour soi-disant, selon lui, une affaire très importante. Comme si je n’en avais déjà pas assez comme ça. Mon bureau croulait sous les dossiers importants que je devais traiter, mais la journée ne comptant que vingt-quatre heures, je ne pouvais pas tout gérer et je n’étais pas une machine non plus. Je soupirais et allait me faire un café, avant de le rejoindre et m’installai sur la chaise en face de lui, tenant le breuvage fumant dans ma main.  Je l’écoutais m’expliquer son problème, patiemment, buvant de temps en temps mon café. Je gardais un visage neutre, après tout c’était mon patron, mais au fond de moi je bouillonnais. Il m’expliqua qu’il avait fixé un rendez-vous, cet après-midi même, avec une certaine Leonóra Keresztély, suspectée pour certains délits. Et il m’avait désigné comme étant son avocat. Merci de m’avoir averti à l’avance. A la fin de la petite réunion, toujours ne montrant aucune réaction, je sortis de son bureau pour aller me faire une petite pause. J’en avais bien besoin. Je sortis par l’arrière du bâtiment et je m’allumais une cigarette, m’appuyant contre le mur derrière moi. Je fulminais intérieurement et j’avais besoin de me calmer. A ce que j’avais compris, la demoiselle avait été accusée de plusieurs délits par des gens faisant partie de l’orchestre philarmonique de la ville, pour des faits datant d’il y a quatre ans en arrière. Je soupçonnais fortement, connaissant un des membres – un vieil ami de mon père – qu’ils avaient certainement dû grassement payer mon patron pour construire un dossier sans aucune preuve valable. Ces gens lé étaient pétés de thunes et ils se croyaient tout permis. Malgré le fait que je devais rester impartial et neutre, je ne voulais pas accusé la jeune femme.  Mais avant de me laisser emporter par mes émotions, ma rage, je lui laissais quand même une chance. J’allais la rencontré comme il me l’avait demandé et j’allais mettre les choses au point avec lui. Tant pis si le patron ne sera pas d’accord. Après tout, ce n’était pas très légal ce qu’il venait de faire, alors pourquoi pas lui rendre la pareille ? M’étant un peu calmé, j’écrasais ma cigarette et je la jetai dans le cendrier, à l’entrée et retournai dans mon bureau. Mettant sur le côté les dossiers posés devant moi, j’en sortis un nouveau ou j’écrivis le nom de la jeune femme et le posai à côté de moi et je fis la même chose dans un dossier sur mon ordinateur. J’espérais que cette affaire sera vite réglée, car pour moi, elle était totalement inutile et secondaire. Midi arriva plus vite que prévu et je partis magner, même si la faim n’était pas au rendez-vous. Je m’achetais juste un simple sandwich et retournai dans mon bureau, je n’avais pas envie de rester avec mes collègues. Je pris quelques morses par-ci par-là, et, n’arrivant vraiment pas à magner, je jetai le sandwich à la poubelle. Mlle Keresztély avait rendez-vous avec moi à treize heures trente. J’avais encore une heure devant moi. J’en profitais donc pour sortir, prendre l’air, fumer, et réfléchir à tout ça et à d’autres choses.

Une demi-heure avant le rendez-vous, je remontais dans mon bureau, fis un peu d’ordre, tant bien que mal, et me préparait à sa venue. Je laissais la porte de mon bureau ouverte, pour que je puisse la voir arriver et dès que j’entendis l’ascenseur s’’ouvrir à mon étage, je me levai, j’époussetai ma veste et je l’attendis sur le pas de la porte, me forçant à sourire. Après tout, ce n’était pas de sa faute et j’imaginais qu’elle ne devait pas être très contente d’être dans cette situation.
 
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Leonóra Keresztély
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MessageSujet: Re: Meeting with the law {ft. Leonóra Meeting with the law  {ft. Leonóra Icon_minitimeJeu 18 Juin - 13:41

Andrew&Leo
Les clichés ont la vie dure. Leo aimerait que ce ne soit pas le cas et c’est exactement pour cette raison qu’elle a revêtu une robe bleue nuit en lieu et place de la noire classique qui lui était proposée. C’est exactement pour cela qu’elle a verni ses ongles de noir. Elle se bat contre les idées toutes faites, contre la nature, elle se bat contre les apparences.
La violoniste refuse farouchement d’être assimilée à une case, une catégorie, de même qu’elle refuse la meute, elle refuse l’uniformité. Sauf que voilà, sa robe à peine enfilée pour la répétition, on lui annonce que le programme a changé et qu’ils ouvriront la soirée avec « An der schönen, blauen Donau » pour le plus grand plaisir des touristes, et elle, dans le fond du siège de sa loge, elle s’étrangle d’un mélange d’indignation et de désespoir. Le Danube Bleu. A Budapest. Que l’idée lui paraît audacieuse. Originale. Du jamais vu, assurément.
Elle fulmine, fume cigarette sur cigarette dans l’espoir d’effacer le goût amer qui traine entre ses lèvres et, bien malgré elle, tend à relativiser la situation. Ils auraient pu commencer par Vivaldi. Et là, elle n’aurait simplement plus qu’à se jeter d’une falaise. Frustration intense de plonger dans le cliché le plus profond.
Pour couronner le tout, après deux variations et deux engueulades sur le tempo suivi, l’annonce qui tombe, quelques minutes à peine après le début des festivités. Une lettre pour toute convocation au palais de justice, motif imprécis, une vague accusation sans plus de détails, elle enrage et surtout s’interroge. Qu’a-t-elle bien pu faire, encore, qui puisse justifier un appel dans un obscur bureau en lieu et place de l’habituel commissariat de secteur ? Serait-elle devenue V.I.P ?
Les questions qui lentement s’entrechoquent dans son esprit, interrogations silencieuses que son violon peine à couvrir. Elle n’avait pas besoin d’un tourment supplémentaire, pas besoin d’une inconnue de plus dans l’équation compliquée qu’était devenue son existence depuis quelques jours.
Elle pourrait reporter l’entrevue, invoquer l’importance capitale du concerto qui s’annonce mais ce serait mentir. Toute réflexion faite, à ses yeux, n’importe quoi d’autre serait mieux que Strauss (sauf peut-être la pleine lune).
Elles sont longues, les heures, qui la séparent du rendez-vous fixé et Leo en a oublié le reste. Anton, le Danube, les chasseurs. Appréhension chevillée au corps, elle se précipite hors de l’Opéra sans un regard en arrière pour ses collègues qui devront poursuivre sans elle. Le violon au bout du bras et la robe roulée en boule dans le fond d’un sac, un jean tout juste enfilé à la hâte. Expédier l’entrevue à venir comme on arrache un pansement d’une plaie ouverte. Sauter dans le premier taxi et courir en direction du palais de justice.
La louve ne sait pas vraiment pourquoi elle fait preuve d’autant de précipitation, pas de retard à déplorer, elle est même, chose exceptionnelle, totalement à l’heure. Pourtant, elle tourne en rond dans l’ascenseur, accroche les murs pour y chercher de l’oxygène, sous le regard surpris des occupants.
Elle ne supporte plus l’inconnu, les non-dits, les surprises. Ce qui se cache derrière les ombres.
La violoniste passe l’embrasure de la porte et s’arrête après quelques pas, fixant l’homme derrière le bureau et sa plaque d’adjoint du procureur, bien posée sur le devant. Elle cille, vaguement. Recule de quelques pas pour vérifier qu’il s’agit bien de la bonne personne et qu’elle n’a pas fait irruption dans un bureau au hasard. Avait-elle omis de lire le titre de celui qui la convoquait ?
▬ Vous êtes bien monsieur Sandor ? Qu’elle demande, de façon complètement stupide puisque ses yeux sont fixés dessus. Je suis Leonóra Keresztély, j’ai rendez-vous à 13h, bien que je n’ai pas réellement saisi le motif d’une telle convocation. Oscillant d’un pied sur l’autre comme une ado de seize ans, elle reste pourtant plantée là, en plein milieu, à attendre qu’il l’invite à entrer ou la mette dehors à coup de pieds au derrière. Qu’il fasse quelque chose où elle allait s’évanouir.

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James Batthyány
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MessageSujet: Re: Meeting with the law {ft. Leonóra Meeting with the law  {ft. Leonóra Icon_minitimeMar 23 Juin - 10:14



Meeting with the law.
ft. Leonóra & Andrew.

Je l’attendais patiemment devant la porte mais ne la voyant pas arriver je retournais vers mon bureau et je m’assis, j’avais encore quelques mails à traiter et je profitais donc de cet instant pour le faire. Une voix féminine retentit soudain et je levais la tête vers la source. Une jeune fille se tenait là, dans l’embrasure de la porte. J’hochais la tête. « Oui, c’est bien moi. Entrez entrez et prenez seulement place », lui répondis-je en lui désignant deux chaises installés devant mon bureau. Je mis de côté la paperasse en attenant qu’elle vienne s’assoir en face de moi. Je n’étais peut-être pas psychologue, mais ça se voyait comme le nez au milieu du visage qu’elle n’était pas du tout à l’aise. Je pris un bloc-notes devant moi et j’y posais mon style Mont Blanc. Je faisais partie de ces avocats de la vieille école qui préfèrent encore tout noter sur papier, à la main et ensuite tout retranscrire sur l’ordinateur. « Mademoiselle Keresztély, encore désolé pour le dérangement occasionné », je m’interrompis me grattant la tête. Soupirant je pris le dessus sur moi et je la regardais. « Bon, je pense que vous savez pourquoi vous êtes ici je suppose ? », je fis une petite pause, réfléchissant à ce que le procureur m’avait dit il y a quelques heures de cela. Etant donné que je n’étais pas vraiment pour ce qu’il était en train de faire, je n’avais pas tout retenu. La veine. Je me raclais la gorge. « On vous soupçonne d’avoir saboté quelques instruments de vos chers collègues ainsi que de tentative d’empoisonnement ».  Même si en réalité, mettre des laxatifs dans une boisson, n’était pas vraiment considéré comme tel, mais c’était ce que le proc’ avait dit. Quel salop celui-là. Si ça ne tenais qu’à moi, l’entretien ne durerait que 5 minutes et je la renvoyerais à ses affaires, mais je soupçonnais que mon patron nous surveillait. J’étais donc obligé de mener à terme cet entretien, en bonne et due forme. J’arrachais la première feuille de mon bloc-notes et y écrivit dessus : « Désolé pour tout cela, on m’a un peu forcé la main … » et le fit glisser vers la jeune fille, pour qu’elle comprenne que malgré la situation, j’étais plutôt de son côté à elle. Je lui souris et avant de commencer tout ce cirque, je lui demandais : « Je m’excuse, j’avais complètement oublié, vous voulez quelque chose à boire ? »

En attendant qu'elle me réponse, je me levai de ma chaise et je m'étirais, posant ma veste sur le dossier. Il faisait un peu trop chaud dans ses bureaux. Me posant dans un coin de la pièce, je regardais un moment dehors, me demandant ce que j'avais bien pu faire pour me foutre dans une situation pareille. Si seulement je pouvais prouver que le procureur était corrompu, mais ce n'était pas une tâchée aisée. Je me tournais ensuite vers la jeune demoiselle, la scrutant de la tête au pied, me disant que les faits qui lui étaient reprochés étaient complètement débiles et qu'il ne fallait pas y faire tout un plat. Ma foi, ce n'était pas moi qui choisissait. Et puis bon, ce n'était pas non plus la mort de mettre de laxatifs dans les boissons de nos collègues, qui ne l'avais jamais fait ? Même à moi ça m'était arrivé dans ma jeunesse, et ce n'est par pour autant que je me suis trouvé à la place du suspect.
 


PS : Désolée pour la longueur, je me rattraperai Arrow
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