+ une reine sans divertissement

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FROM @ etherebenthine / @ GILLIAN ANDERSON

AMBROISE GRIMM
Babylone la grande, mère des prostituées et des abominations de la terre.
Et je vis la femme ivre du sang des saints

nom ; GRIMM. Esprits qu'on dissèque entre les pages cornées d'un livre. L'enfance violée, la vérité nue de Peau d'âne, l'érotisme sucré du Chaperon Rouge, tout ça pour un petit pot de beurre et une galette et enfin, la beauté infectieuse de Blanche-Neige, des lèvres trop carmines dit-on. ~ prénom ; Ambroise, fort de sa masculinité, il coule dans la gorge comme de l'hydromel. Baptisée en l'honneur d'un chirurgien royal, la demoiselle est conditionnée, amoureuse de l'anatomie, veines tortueuses, ossatures pénitentes, elle fouille dans les entrailles, décèle des secrets. ~ âge ; 42 corps qu'on a sacrifiés sur les autels du Seigneur. ~ origines ; prénom de la noblesse française que le Hoch deutsch souille. ~ race ; les heures s'égrènent, le Jugement Dernier pour la mortelle. ~ métier ; la criminologie qu'elle enseigne à ces étudiants farouches, avides de monstruosités. Elle n'épargne aucun détail morbide, pourvu que cela satisfasse une part d'elle, l'experte de la mort. ~ orientation sexuelle ; autrui la dégoûte, des principes ataviques qui façonnent la jeunesse. Sexualité que l'on sanctionne, le sang entre ses jambes, elle s'en souvient encore de cette excision fatale. Elle se préserve des hommes, les exècre. Qu'ils ne la contaminent pas de leurs flux. Elle ne connaît pas le désir ni l'apogée sensuel. Seuls des rêves débridés perturbent les nuits solitaires. ~ statut matrimonial ; elle porte le veuvage sur son visage faussement innocent. Elle a les mains sales. Le noir sous ses ongles la trahit. ~ caractère ; les décisions inflexibles, tyrannie qu'elle instaure. Habituée à obtenir ce qu'elle veut. Aucune fragilité ni fissure dans ce masque courtois, elle est la Fleur du Mal qui distille son poison. Dénuée d'humour, lippes pincées qui en disent long. Violence insoupçonnée, gratuité du geste qui supplicie, le rasoir qui glisse contre la carotide, trop vite, la corde passée délicatement autour du cou que l'on serre, trop fort. Des actes calculés au millimètre près. Accro au danger. Elle est Méduse, métamorphosant l’humanité en statues. Le règne du silence. ~ les légendes, tu en penses quoi ? ; les légendes ont une fonction étiologique, elles expliquent les phénomènes paranormaux en recourant à des fabulations. L'Enfer, le Paradis, le Purgatoire, ce ne sont pas que des noms pourtant, mais d'universelles vérités rugissantes. Le démon chuchote à son oreille des blasphèmes mielleux. L'existence d'un au-delà qu'elle ne nie pas.

chapelet autour du poignet qui ne la quitte jamais, pour exorciser l'âme pécheresse. ~ Bible qu'elle connaît par cœur, des préceptes ancrés en elle au fer blanc. ~ un alcool fort en fin de journée. savoure le rouge. ~ tente d'arrêter de fumer, mais la tentation l'emporte, on se dit toujours que c'est la dernière. ~ pas de photos, aucun objet à valeur sentimentale, on ne mentionne pas le passé, la marque blanche au doigt comme seul souvenir. ~ mariage de l'art et du meurtre, les peintres l'inspirent. ~ pèlerinage dans les lieux saints, vieille manie qui ne s'arrange pas avec l'âge. ~ des silhouettes floues, des hommes qui trépassent entre ses draps, mais le plaisir et le cœur n'y sont pas, purs spécimens qu'on égorge aux aurores. ~ préfère sauver un bébé phoque plutôt qu'un Africain, cruauté quand tu nous tiens ~ un cadre de travers et c'est la fin du monde ~ don pour le dessin, schémas fantastiques qu'elle exhibe dans quelques galeries, le sang comme gouache, des parties du corps de ses victimes qu'elle expose au grand jour. ~ phobie aquatique, ne sait pas nager ~ chien-loup qu'elle dresse et qui porte le nom de Rhadamante, juge des Enfers ~ énonce souvent ses pensées à voix haute, faisant profiter l'assemblée de ses remarques acerbes, ne s'en cache pas, n'a pas honte. ~ incompétente en cuisine et autres tâches du quotidien ~ file ses bas, ne supporte pas, en a des tiroirs remplis pour les urgences ~ carbure aux pommes, l'interdit d'Eve ~ s'incruste dans les ateliers des artistes, vole des regards et des corps nus ~ ne supporte pas le soleil, sa peau souffre d'allergies, marques rouges aux articulations, eczéma qui massacre la beauté, des gants de soie pour dissimuler les horreurs. ~ amatrice d'opéras. ~ lectrice de Barbey d'Aurevilly, à la recherche des originaux ~ pratique l’escrime, collection de fleurets, sabres et épées. ~ tuer, c'est la rancune envers Dieu, pour lui montrer qu'elle peut mieux faire.

ton pseudo : ad vitam aeternam. ~ âge : 23. ~ pays : frenchy. ~ fréquence de connexion : 24H/24H. ~ comment t'es arrivé ici? : le diablotin Mircea. ~ un commentaire? : silent

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le népenthès et la ciguë
Je sucerai, pour noyer ma rancoeur,
Le népenthès et la bonne ciguë
Aux bouts charmants de cette gorge aiguë
Qui n'a jamais emprisonné de coeur.

Et toi, Soleil, aussi, j'aime à te voir sombrer !
Astre découronné comme un roi de la terre

Des prières qui n'arrêtent pas la famine, la guerre ni la mort. La peur du Mal, elle peut les sentir ces flammes qui lèchent ses pieds. Les sermons qu'elle apprend par cœur. La Bible sous l'oreiller. Fresques des horreurs qu'on montre à l'enfant. Elle s'abîme dans cette délictueuse contemplation. Elle ferme les yeux, ranime les démons derrière les paupières. La nuit, elle refuse de dormir dans le noir complet. Rougeurs au cou trop blanc au matin. Un foulard comme seul rempart.

Les messes, les garçons qu'on regarde trop longuement, les regards qui réprimandent. Elle a sept ans, elle embrasse le premier venu, chasteté du sceau. Juste pour dire adieu, elle ne connaît pas le sens de ce geste. La gifle rougit la joue de la Sainte. Elle pleure. T'as le vice dans les veines mon enfant. C'est le prêtre qui fouette sa peau de sa main rêche, une chevalière sacrée à son doigt l'écorche. Deux points rouges qui ne sont pas les stigmates du Christ, les marques honnies, le Diable au corps. Diagnostique clair. On l'envoie en France, au couvent Ste-Thérèse pour la purger. Châtiment qu'on réserve aux pécheurs.

Tu me montrais ta nuque, en me cachant ton front ;
Et tu restais muette à la cruelle idée
De ce premier amour qui, t'ayant possédée,
Deviendra mon dernier affront !
Nuit, ciel, jardin, massifs, dehors tout était sombre,
Et tu regardais dans ce noir.
Mais ton cœur de quatorze ans avait encor plus d'ombre

Il est l'ombre qui se glisse entre le rêve et le réel. Il s'approprie tout, écarte tes cuisses sans ton consentement. Ton rêve est taché de sang. La douleur crispe le visage de l'adolescente. Elle devient femme sans le savoir. C'est un médecin, quelques semaines plus tard, qui en fera part aux sages. « Cette fille n’est plus vierge. » On s'écrie, on s'insurge. La gamine qu'on mutile sans anesthésie, les hurlements de la fautive résonnent sans fin. Ambroise se retranche dans sa cellule, ne vit que d'eau pendant des semaines, refuse d'avaler quoi que ce soit. Sa faim de vivre s'est éteinte avec l'ablation de sa féminité.

Il est toujours là, elle à l'affût de sa présence. Il est désormais sa seule compagnie. Elle parle aux murs. « Tu veux me tuer ? Tu veux...mon sang ? » L'inflexion candide. Elle le redoute et l'admire. C'est une langue ancienne qui lui répond. Des accents pénètrent sa chair. Frisson sur ses bras. Elle se surprend à apprendre le latin, le grec, l'hébreu, juste pour communiquer avec la créature enténébrée.

C'est un désir qui ne trompe personne, ce tremblement au bout des ongles, l'envie furieuse d'une vengeance inassouvie. Un Mal pour un Mal. Une cérémonie qui finit un crucifix planté dans le front, des clous aux bras des pucelles, agneaux égarés entre les crocs du loup. Des récidives. L'établissement la chasse, qu'elle fasse ses méfaits ailleurs.

L'Impure trouve finalement sa voie. Des clichés de cadavres qu'elle décortique sous les yeux de ses étudiants, des scènes qu'elle analyse et critique avec une rare acuité. Son sens esthétique est profondément désappointé. Bande d'amateurs, incapables de sectionner correctement. Elle leur donnerait bien des cours à ces incapables : comment apprendre à tuer sans faire une boucherie, comment apprendre le raffinement. C'est tout un art que la déesse exerce.

L'ombre la suit éternellement comme une seconde peau. Le Vaisseau fantôme de Wagner. Opéra qu'elle déguste. Une cantatrice qu'elle étouffe dans les coulisses par la suite. Tu lui demandes pardon. Et la voix d'outre-tombe retentit.

« On ne tue pas dans un opéra. »

Le Bélial aux canines immaculées, le premier amant, le mentor, le monstre qui l'initia. Le seul qu'elle écoute. « Apprends-moi encore. »

Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne

poisoned soul · poisoned soul √ Messages : 169 √ Date d'inscription : 23/04/2015

Je

tellement ce scénar que j'ai pas pu résister à l'envie de me jeter sur ta fiche. Je fais bien, ce début est à tomber.

Bienvenue, bon courage pour ta fiche scratch

Invité Invité poisoned soul

Bienvenue ici Smile

Invité Invité poisoned soul

Merci

poisoned soul · poisoned soul √ Messages : 1108 √ Date d'inscription : 21/03/2015

bravo tu es validée

NO CHURCH IN THE WILD (fallait pas me mettre ça, je suis partie pour me faire l'album)
Sinon, je fais comment, je te balance une avalanche de compliments, je t'envoie tout mon amour pour ta fiche ? SUFFIT AVEC LES PERFECTIONS. Viens, on va faire des bétises dans les églises

L'histoire du gamin et du bébé phoque, je choisis pareil

Pour débuter ta vie dans le forum, il ne faut pas oublier de remplir correctement ton profil. C'est très important de venir recenser ton avatar pour ne pas qu'une autre personne tente avec la même tête que toi. Il faut en profiter pour jeter un coup d'oeil au reste des demandes et pense à lire correctement les annexes parce que nos bêtes ne sont pas comme dans les films et différent de ce qu'on voit en ce moment à la télévision.

Maintenant que tu as fait toutes ces étapes ennuyeuses, nous t'invitons à te créer ta fiche de lien et à la compléter le plus vite possible. Il y a une fiche de lien à votre disposition, pour suivre les couleurs du forum et pour vos fiche tentez de ne pas déformer le forum avec vos fiche, c'est un maximum de 430px. Juste un petit rappel pour les posts rp, si vous mettez des cadre et tout, veuillez à ce que cela ne dépasse pas 430px en largeur, pour ne pas déformer le forum. merci. Une fiche a été construit pour vous ici : fiche pour les posts rp . Et surtout. Have fun.

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