nom ; Rendor. Patronyme qui lui colle bien à la peau. À lui et sa famille. Il est une honte maintenant. Il ne maintient plus la sécurité, mais il fait vriller la paix. Il a du sang sur les mains. Récemment devenu l'un d'eux. Un bête enragé. Un monstre. Il ne contrôle rien. Il a besoin de quelqu'un pour l'aider. Rendor. C'est à dire, policier. Justicier. Il n'est plus rien. ~ prénom ; Gusztáv. ~ âge ; Trente-six ans. Ca n'aurait pas du se produire de la sorte. Le venin dans son sang. La marque sur sa peau. Cette morsure. ~ origines ; Hongrois. Dans cette ville depuis toujours et il tient le flambeau de générations. Ceux qui travaillent pour la justice. Assistant du département de police de la ville. À sa tête, le paternel qui risque de prendre bientôt sa retraite. Le patronyme est connu dans la ville. Calmer la foule. Pas comme les chasseurs. ~ race ; Lycans. Depuis peu. Ca n'aurait pas du se produire. Il s'en veut. Ses mains sont pleines de sang maintenant et ca le rend fou. Les sensations le rendent complètement délirant. ~ clan ; aucun. il erre en solitaire. incapable de se résigner ou de céder. ~ pouvoirs ; ceux des loups-garous. trop d'empathie. ca le rend dingue de ressentir ce que les autres peuvent ressentir. les émotions qu'il mélange aux siennes. il ne sait plus vivre correctement. Ses cinq sens sont plus développés, surtout l'odorat. La capacité de mémoriser des odeurs. La force est accrue. Les tissus se régénèrent immédiatement. Il possède un sixième sens, ce qui leur permet de comprendre quand un danger se profile. ~ métier ; directeur-adjoint du département de police, sur le point de reprendre le flambeau, de faire sa place, de gagner le respect. il ne sait plus s'il a envie de le faire. ~ orientation sexuelle ; les femmes. le courbes. sont instinct animal trop développer, il crève de s'approcher d'elle encore plus. sa vie fou le camp. ~ statut matrimonial ; fiancé, mais c'est en train de foutre le camp depuis qu'il n'est plus le même, depuis qu'il est une bête. il se fait solitaire. il accumule les soirées près de la bouteille. connerie. ~ caractère ; instable, trop empathique, distant depuis peu, changeant, bestiale, froid, incapable de se contrôler, impulsif, sang-chaud, double personnalité. c'est ce qu'il est maintenant. il n'est plus le même depuis ce foutu soir.
aurait voulu continuer la lignée de la famille, être la fierté, mais une foutue morsure vient de déjouer ses plans, de semer les chaos dans sa vie. ~ sa vie était surement trop simple. trop rangée. sa fiancée. son métier. ~ il n'est pas un chasseur, mais il résout les crimes depuis des années dans cette ville. une façon plus conventionnelle de faire les choses. il tentait de reste rationnel et de laisser le surnaturel derrière. il n'a plus le choix d'y croire maintenant. ~ elle était enceinte. foutu accident qui leur a faire perdre leur enfant. depuis ce temps, ca va de moins en moins bien. depuis qu'il est devenu la bête, c'est encore pire. ~ il ne contrôle plus rien. il a le sang-chaud. il s'emporte. il est trop près des sensations et il ne sait plus comment gérer sa vie. ~ il s'isole depuis quelque temps. fidèle ami de la bouteille. ~ adepte de la justice, il a toujours été droit et maintenant il déroge à la règle, il doit enquêter sur ses propres crimes. ~ il a toujours eu un talent pour la musique. il sait jouer du piano. ~ il aime les enfants, il a pourtant l'impression qu'il n'a plus rien à attendre du futur. ~ la bête le rend instable et le soir, il a du mal à se contrôler. c'est pire lors des nuits de pleine lune, il n'est plus lui et les souvenirs se percutent dans son crâne le lendemain matin. il n'a personne pour l'aider à comprendre. perdu. il ne se rattache pas. il n'accepte pas ce qu'il est. elle veut l'aider, mais il la repousse. investigatrice de ses maux. ~ il a seulement deux pleines lunes à son actif. il déteste ça. plus elle s'approche, plus il se renferme et ne contrôle rien. ~ ca le rend fou. entendre. sentir. l'impression que sa peau est trop sensible et ressentir à outrance. il déteste ça. il a cette foutue impression de ne pas être dans son propre corps. ~ il à commencé les cours de boxe pour tenter de canaliser la mauvaise énergie qui le ronge. il a brisé quelques sacs et ses jointures à force de coups.
ton pseudo : belzébuth, ~ âge : veille. ~ pays : canada. ~ fréquence de connexion : aussi souvent que possible. ~ comment t'es arrivé ici? :   . ~ un commentaire? :           .

Elle pleure. Il l’entend. Il ne sait plus comment la rassurer. Trois ans. Trois ans qu’elle fait partie de sa vie.

Il lui est venu en aide par hasard, alors qu’elle gisait dans le coin d’un bar. La brune, elle avait avalé la drogue du viol et elle tenait mal en place. Vacillant entre la réalité et la fiction. Elle était dans les vapes et il est venu lui donner un coup de main. Qu’elle ne tombe pas entre de mauvaises mains. Elle. La brune au visage d’ange. Loin de savoir les frasques de son passé à elle. La première rencontre. La première de plusieurs. Ça fait trois ans maintenant.

Il s’approche de la chambre, laisse ses phalanges se percuter doucement contre la porte. « Felicia?» Elle ne parle pas. Elle a du mal depuis quelques semaines. Perde un enfant, ça n’a rien de facile. Il souffre, mais il se doit d’être là pour elle.
Il s’approche. Il se pose près d’elle, laisse ses phalanges glisser dans sa chevelure sombre. « On va s’en sortir.» Il se penche. Vole un baiser. Se couche près d’elle et prend sa fiancée dans ses bras.

Ce crime. Il hante ses pensées. Il se glisse dans son esprit et il ne comprend pas. Surement un animal. Il ne croit pas les rumeurs. Que des conneries. Simplement. Le vent souffle. La pluie fine s’étend sur le sol et le corps est là. Un appel qui a sorti le brun de son sommeil. Il est là devant ce cadavre en lambeaux.

Elle est là. Pas réellement. Pas elle. Ce n’est que la bête puisque la lune trône fièrement au fond de sol. Elle le voit. Elle n’est plus elle. Il n’est plus là pour veiller sur elle, pour l’aider et la tenir en laisse comme il a toujours pu le faire. Serrer son corps fragile sous les chaines pour ne pas qu’elle tue encore, parce qu’elle ne supportait pas.
C’est trop tard maintenant. C’est trop loin.
Elle a tué le seul à même de rendre son esprit moins malade.
Elle s’approche. Son regard brille dans le fond de la nuit, le souffle de la bête s’emporte et elle se jette sur lui.
Le brun. L’enquêteur. Rendor.

Son corps se crispe quand il sent l’animal se jeter sur lui. Il rejoint le cadavre sur le sol. Il se débat. Hors de question de perdre la vie ici, elle ne le supporterait pas Felicia. Le sang colle à sa peau. Pas le sien. Celui du cadavre. Celui encore bouillant. Elle n’était pas loin la bête. Juste là. À veiller.
Les crocs qui arrachent la chair. Le fusil qu’il arrive à attraper pour tirer quelques coups et laisser la détonation résonner dans la forêt sombre. Le sang qui gicle de son bras. L’adrénaline prend le dessus sur la raison. Une autre morsure. Un autre coup. Il tire. Il frappe. Il se débat et il réussit à s’enfuir. Son bras se tord sous la douleur.
Il court à perdre haleine.
Fuir la bête.

Le sang. L’odeur qui lui monte au nez. Son corps est terriblement douloureux. Cette foutue impression que le moindre de ses os a été broyés soigneusement. Il grogne. Incapable d’immerger pour le moment, il tente de reprendre contenance.

La première pleine lune depuis la morsure. Depuis l’attaque. Il a l’impression qu’il devient fou. Les sensations qui ne cessent de le prendre d’assaut. Il entend trop. Il voit trop. Il ressent trop. Il respire trop. C’est trop. Ça se percute dans son esprit et ça le rend hors de contrôle. Il change. Il devient une bête qu’il ne contrôle pas, qu’il ne comprend pas.
Gusztáv. Il devient fou. Il ressent ce qu’elle ressent. C’est poignant et étouffant. Il sait que ça ne va plus. Ça lui colle à la peau, ce qu’elle ressent, ce qu’elle pense, ce qu’elle vit depuis des mois. La peine qui hurle dans son être à elle. Cette perte dont elle ne se détache pas et la vie qu’elle tente de reprendre lentement. Hantée par son passé, par les maux et les mauvais souvenirs. Elle le perd lui aussi. Parce qu’il devient ce monstre. Lentement, mais surement. Trop rapidement en même temps.

Il finit par ouvrir les yeux, par laisser son regard se poser sur les alentours. La sensation de chaleur contre sa peau. L’odeur de fer du sang qui lui colle à la peau. Son cœur manque un battement. Son souffle se coupe. « C’est quoi cette merde?» Un cadavre. Si seulement ça pouvait avoir un aspect humain. Que des lambeaux de chair. Que des morceaux qui traînent autour de lui. La panique qui prend possession de son être. Il ne comprend pas ce qu’il fait là, dans cette marre de sang au beau milieu de la forêt.
Il se lève. C’est douloureux. La tête lui vrille. Les images se percutent dans son crâne. Il n’est plus lui-même. Quelque chose a changé.
Qu’il parte.
Fuir la bête, mais la bête c’est lui maintenant.