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Territorial Pissings ► Narcissa

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poisoned soul

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MessageSujet: Territorial Pissings ► Narcissa Territorial Pissings ► Narcissa Icon_minitimeSam 18 Juil - 20:39



Territorial Pissings
ft. Narcissa & Sebastian Báthory

L'impression de vivre en boucle son pire cauchemar ne le quitte pas. C'est dans cette atmosphère de mauvaise blague macabre qu'il évolue depuis quelques jours. La mort de son père – un détail sans importance – l'a atteint en pleine face, le rendant plus instable que jamais. La rage fait trembler chacun de ses membres. Il hait ce sentiment d'échec soudain qu'il a ressenti en apprenant la nouvelle. Il l'affronte sans cri, à coup de produits variés qu'il s'envoie dans le sang. Elle est belle, la jeunesse qui grandit, celle dont on fait l'éloge, soi-disant capable de surmonter la mort d'un proche sans broncher. Irréelle, mythe d'une époque où l'enfance n'a plus sa place, Sebastian réévalue sa position au sein de la guerre familiale. Son père mort, la porte est ouverte à la folie. La pinte vide fracassée sur le comptoir, il sort du bar sans répondre aux invitations des connaissances bruyantes. L'air lui paraît lourd, le parricide devrait le gêner, le révolter. Il se surprend lui-même à ressentir une once de déception. Rien n'aurait dû se dérouler de cette façon. Au lieu d'attendre, il aurait dû trouver un plan.

Il aurait dû être celui qui enfonce sa lame dans le corps du géniteur.

Narcissa. Elle apparaît devant lui, à quelques mètres. Elle semble irréelle sa sœur, cette femme qui vient de faire toute la différence, de remettre en cause le peu de stabilité que connaît sa famille. Plus que jamais, il la hait. Il a envie de lui crier dessus, de lui rappeler qu'elle aurait dû rester à sa place. Il est mort, le peu de respect qu'il avait pour sa grande sœur. Querelle stupide, dispute de famille qui n'en vaut pas la peine. Pire qu'un matin de Noël où les gosses se disputent à coup de jérémiades pour le meilleur cadeau. Parce que l'un voulait absolument celui qu'il n'a pas eu, et que l'autre a juste envie d'être un monstre en ce jour soi-disant béni. Il y a les plus âgés – les plus matures – pour régler les conflits à grands coups de compromis dans ce genre de moment. Mais aujourd'hui, dans cette ruelle éclairée, c'est la confrontation sanglante, à des années-lumière de celles des familles normales. Les Báthory, le frère et la sœur, celui qui cherche face à celle qui fuit. Il se précipite sur elle, la démarche mal assurée. Tu as trop bu, lui rappelle son cerveau. Un instant, il tente de se convaincre qu'il n'aurait pas abusé autant s'il avait su. Cette idée est balancée rapidement. Pour lui faire face, le soutien de toute substance connue est nécessaire. C'est sa sœur, celle qu'il supporte, celle qu'il tolère. Celle qu'il jetterait aux loups s'il le pouvait.

— Tu as osé Narcissa. Tu as osé le tuer. La voix tremble, il l'aurait aimé calme. Si pour leur famille, il a le bénéfice du genre, elle a celui de l'âge et de la réussite. Face à elle, il est incapable de rester calme. Hors de lui, un être ne répondant uniquement qu'à la fureur qui fait palpiter ses veines. Pourquoi ? La réponse, si elle vient, ne lui plaira pas. Elles ne plaisent jamais. L'existence d'un nombre incalculable de raisons qui pousseraient un enfant à tuer son géniteur ne le rassure pas. Depuis qu'il a appris la nouvelle, il vit dans la crainte constante qu'elle ait choisi la pire d'entre elles. Tu te sens puissante maintenant ? Plus que moi ? Plus que tous les autres ? Un soupir las passe la barrière ses veines pendant que sa main vient triturer ses cheveux, signe distinct de stress chez sa personne. C'est triste tout ça sœurette, mais tu vas devoir assumer les conséquences de ta merde.

Un instant, il s'imagine avoir pitié d'elle. Leur sang est le même, plus proche que celui du récent défunt. Il pourrait rire, lui rappeler qu'elle n'est qu'une catastrophe parmi d'autres pour finalement partir. Le souvenir constant qu'elle lui a volé sa proie – son instant de gloire – le force à rester là, à soutenir le regard de son aînée.
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Poisoned Soul
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MessageSujet: Re: Territorial Pissings ► Narcissa Territorial Pissings ► Narcissa Icon_minitimeDim 19 Juil - 12:45



Territorial Pissings
ft. Narcissa & Sebastian Báthory

La vie qui lui file entre les doigts. La folie qui ronge la moindre parcelle de son crâne. La drogue qu’elle prend, la poudre blanche qu’elle laisse filer dans son corps pour trouver des instants de calme. Elle ne sait plus Narcissa. Elle n’a plus la moindre idée de qui elle est. Identité perdue. Elle ne chasse plus. Elle s’enfonce dans les vices. Dans les conneries.
La poudre qu’elle aspire, qui se percute au fond du crâne. Des jours qu’elle fuit la demeure de Mircea. Le courage d’y retourner qu’elle ne trouve pas. Elle le déteste. Elle l’aime. Elle ne sait pas. Elle vacille entre les émotions contradictoires. Cette envie de se trouver près de lui, de se rapprocher et de s’éloigner. La peur qui ronge. Les envies qui rongent. La haine pour le geste qu’elle a posé pour lui. Elle ne sait plus. Elle ne sait plus comment vivre et elle préfère ne plus y penser. Narcissa. L’identité perdue, la vie perdue.
Elle se relève, le regard qui se porte à son reflet, l’eau qu’elle s’envoie au visage. Ce foutu besoin de lui comme cette envie de le mépriser. Le sang encore sur ses mains, les souvenirs de la scène qui marque son crâne qu’elle tente d’effacer avec les drogues qu’elle avale. Les drogues qu’elle s’injecte dans le corps, qu’elle reprend. La dépendance qui se fait sentir, le vide qu’elle ressent lorsqu’elle ne plane pas, lorsqu’elle n’en avale pas.  

Le bar qu’elle quitte. La vie de débauche qu’elle mène depuis un moment. Quatre jours sans retourner, sans revenir vers lui. Le corps qui se calme, les tensions qui s’envolent et le froid de l’extérieur qu’elle retrouve. Plus personne. Les autres qu’elle fuit et les hommes qu’elle prend pour une nuit. Pour ne pas revenir vers lui, comme toujours. Elle ne voit que son ombre, que les mots dans le fond de son crâne, que la présence qui fait naître des désirs qu’elle crève d’oublier. Elle n’y arrive pas. Il ronge la moindre parcelle de son cerveau. Elle se dégoûte. La chasseuse reniée. La gamine perdue.
Une ombre au loin. Une ombre qui vacille et qui s’approche. Une ombre qu’elle connaît. Un des siens. Un de sa famille. Ce n’est plus réellement sa famille. Elle est le monstre. Tant pis.
— Tu as osé Narcissa. Tu as osé le tuer. Les pupilles dilatées qui observent le visage de son frère. Son petit frère. Le cœur qui implose. Les souvenirs douloureux. Le mélange de sensations. Les remords. Les regrets. L’indifférence. Elle ne sait plus. Pourquoi ? - « Qu’est-ce que ca change?» Les bras qu’elle croise contre sa poitrine. Les pieds dans le sol. Les pas qu’elle n’arrive pas à poser, figée dans le plancher. Tu te sens puissante maintenant ? Plus que moi ? Plus que tous les autres ? Un rire qui file entre ses lèvres, elle ne peut faire autrement. Elle ne se sent pas puissante. Elle ne se sent pas bien. Elle s’en fou. Elle est dans le vide. Elle est en chute libre. « Non. Ce n’est pas un concours.» La voix froide, la rage qui dort au fond de la voix. Elle n’a pas envie de ça. Pas envie de parler de ça. Pas envie de se confronter à la famille. Elle se doute de la haine Narcissa, elle se doute que sa tête est mise à prix et qu’elle risque sa vie en s’extirpant de la demeure de son monstre. C'est triste tout ça sœurette, mais tu vas devoir assumer les conséquences de ta merde. - « Tu veux quoi? Tu viens me tuer? Tu peines à marcher sur tes pieds.» Elle. Elle n’est pas mieux. Trop bien. Le corps dans un nuage. L’esprit qui divague dans un monde plus calme. « Qu’est-ce que tu veux Sebastian? Tu veux prouver quoi en venant me chercher? C’est des conneries cette famille, cette vie. Tu le sais bien.» Un rire. Un rire empli d’amertume. La vie merdique qu’elle a toujours eue. La rancœur d’être une femme, d’avoir tué le jumeau mort-né. Jamais accepté réellement. Tant pis.
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